Let's team up for fair transport !

Voilà le slogan du Congrès UBT du 3 octobre 2023. Un congrès au cours duquel nous ferons le bilan des quatre années écoulées et porterons surtout un regard sur l’avenir. Avec nos militants, nous allons définir les lignes directrices pour l’avenir de notre centrale et des ouvriers du transport.


Le Covid-19 ne nous a pas abattus

Je suis honnêtement fier de la manière dont l’UBT a tenu le coup ces quatre dernières années. Pendant la crise du coronavirus, l’UBT a continué de défendre ses membres avec succès. À cause de cette saleté de maladie, le monde a été confiné à plusieurs reprises. Tout était interdit et les gens ne pouvaient plus sortir de chez eux. 

Pourtant, la majorité des ouvriers du transport, eux, n’ont pas eu le choix. Les ports ont continué de tourner, les routiers ont continué d’approvisionner les supermarchés, les coursiers ont continué de fournir les pharmacies en médicaments. Notre industrie du transport, elle, ne s’est pas arrêtée de fonctionner. Les ouvriers du transport ont dû continuer de travailler. Et doit-on préciser que l’UBT a dû veiller à la sécurité des travailleurs du transport ?

C’est nous qui avons dû obliger de nombreux employeurs à fournir des équipements de protection individuelle ou à établir des plans de prévention. Et nos bureaux sont restés ouverts ! Nous avons aussi continué à fournir des services via Facebook, WhatsApp et tous les autres réseaux sociaux.

Mais notre secteur a aussi dû encaisser des coups durs. Nos chauffeurs d’autocars étaient à l'arrêt, car les excursions et les voyages scolaires n’étaient plus autorisés. Swissport a tout simplement fait faillite et 1 469 ouvriers du transport ont perdu leur emploi.

 

Négocier si on le pouvait...passer à l’action si on le devait !

Nous savons tous que nous nous sommes régulièrement opposés au gouvernement ces dernières années. La Vivaldi a adopté des mesures qui ne nous plaisaient pas. Il est vraiment inacceptable que le gouvernement n’ait pas revu la loi de 1996 pour nous donner à nouveau une plus grande marge de manœuvre pour négocier. Et nous pouvons citer bien d’autres choses dont notre gouvernement est coupable. Néanmoins, grâce aux socialistes du PS et de Vooruit au gouvernement, nous avons aussi pu réaliser quelques avancées positives. Par exemple, le relèvement des pensions ou des salaires minimums.

Sans parler de l’indexation ! Les partis de droite au gouvernement voulaient la supprimer ou du moins la limiter. Les socialistes s'y sont opposés. La Belgique est le seul pays d’Europe où le pouvoir d’achat des citoyens a été préservé ! Et ce, grâce à nous, grâce à l’action syndicale !



N'oublions surtout pas que lors du dernier congrès, nous avions aussi un gouvernement de droite, avant la coalition Vivaldi actuelle : le gouvernement Michel-De Wever. C’était un gouvernement de menteurs. Avant d’être élus, ils n'ont jamais parlé de relever l’âge de la pension. Mais une fois au pouvoir, ils ont fait en sorte que nous devions tous travailler deux ans de plus avant de pouvoir partir à la pension. Ils ont signé pour deux politiques antisociales.

 

Actuellement, l’UBT est la seule centrale professionnelle de la FGTB en expansion !

Nous gagnons des membres depuis déjà 15 ans ! Et ce n’est pas un hasard. C’est le résultat de notre dur labeur. 
Nous n’y allons pas de main morte à la table des négociations. Nous ne passons pas des heures sur les détails inutiles d’une déclaration. Nous fournissons des services de qualité à nos membres. Et nous allons à leur rencontre. Nos collaborateurs de première ligne sont efficaces. Nous faisons notre travail et nous le faisons bien ! Et nous continuerons de le faire.

Nous prenons la route, aussi. Avec des roadshows dans des terminaux portuaires, des parkings, des centres logistiques, etc. Quand nos membres se tournent vers nous, nous les aidons. Et si nous les rencontrons en chemin, nous les aidons aussi. Nous n’avons donc de leçons à recevoir de personne.  Pas de l'extérieur du syndicat, mais certainement pas de l'intérieur non plus.

Continuons de collaborer avec la FGTB Métal

Nous collaborons avec la FGTB Métal depuis quelques années déjà et, en 2020, nous avons conclu un accord de coopération. Et cette collaboration se passe bien ! Nous travaillons ensemble pour la formation de nos militants, le développement de nos programmes informatiques, notre communication et les réseaux sociaux, etc. Dans certaines régionales, nous sommes sur le point de mobiliser conjointement des propagandistes pour notre campagne des élections sociales.

Ensemble, l’UBT et la FGTB Métal forment une équipe solide ! Que cela tape sur les nerfs de certaines autres centrales, c’est bien dommage, mais elles ne pourront pas nous séparer.

C'est pourquoi nous ferons encore mieux dans les années à venir. La peur est une bien piètre conseillère.  Il est grand temps que nos secrétaires s’installent autour d'une même table et discutent de la manière dont nous pouvons nous renforcer mutuellement. Nous pouvons trouver des centaines d’excuses pour ne pas le faire. Mais il existe une raison de le faire : mieux servir nos membres !

 

Nous gagnerons de nouveau les élections sociales en 2024 !

Notre congrès est, pour ainsi dire, le coup d’envoi de notre campagne des élections sociales. Et nous sommes ambitieux ! Nous sommes en effet totalement convaincus que nous allons de nouveau gagner les élections sociales. En 2020, nous sommes devenus pour la première fois le syndicat le plus populaire dans le secteur du transport. Avec une croissance historique de 4 %, l’UBT a récolté 46 % des parts du marché. 

Ces quatre dernières années, nos militants et délégués se sont démenés pour leurs collègues : ils ont fourni un « travail fort ».  Nous sommes donc persuadés qu'ils seront récompensés.

Parce que c’est bien de cela qu'il s’agit : du travail fort !


Frank Moreels

Président de l'UBT-FGTB

Congrès 2023 : Plein feux sur l'avenir

Un événement majeur se tiendra à Bruxelles le 3 octobre 2023 : notre congrès statutaire tant attendu ! Nous profiterons de ce moment charnière pour revenir sur nos efforts de ces dernières années et envisager l'avenir avec un enthousiasme renouvelé.
« Let’s team up for Fair Transport », tel sera le slogan autour duquel cette journée s’articulera. Notre famille syndicale reste déterminée à lutter pour des conditions de travail et de rémunération équitables dans le secteur du transport, en Belgique et dans le monde entier.

Dans cette édition du magazine ‘be motion', nous levons d’ores et déjà un coin du voile sur ce dossier et sur notre stratégie. Nous nous engageons à défendre les droits existants et à créer de nouvelles opportunités.

L’UBT reste à l'avant-garde pour relever les défis successifs auquel le secteur du transport ne cesse d’être confronté, tant à l’échelle nationale qu'internationale. Nous comprenons que le secteur ait besoin de flexibilité, mais nous fixons des prix équitables par le biais de conventions collectives de travail (CCT) et nous les arracherons à force de négociations et d’actions. La digitalisation est inévitable, mais nous veillons à ce qu’elle soit synonyme de progrès social. Nous luttons contre le dumping social sous deux angles : une législation claire pour tous et la responsabilité de la chaîne d’approvisionnement.


Enfin, gardons à l’esprit que le changement climatique nous concerne tous. Aussi, sommes-nous partisans de choix durables et d’une transition climatique équitable.


Vous voulez en savoir plus sur nos plans et nos points forts ?


Congrès 2023: Teamwork makes the dream work !

En amont du congrès

Derrière le succès de tout congrès se cache une période intense de préparatifs. Au sein de l’UBT, nous savons que le travail syndical est un travail d’équipe. Cela vaut à la fois pour le congrès proprement dit et pour la période préparatoire qui le précède. Plus de 300 délégués et militants dévoués de l’UBT se sont répartis sur 9 sites à travers le pays pour délibérer, discuter et se préparer pour le prochain congrès.

"Nous devons poursuivre notre croissance pour pouvoir maintenir une pression accrue." 


NATHALIE PATTI, COOPERVISION

LIEGE

"Plus notre gouvernement est à droite, moins il y a de droits pour tous.

PETER VERLOOY,
DHL AVIATION
BRUXELLES BRABANT-FLAMAND

"Tout le monde doit avoir les mêmes opportunités

d’exercer son métier. Sans sexisme, sans racisme.


HANNELORE HANNES, PORT D'ANTWERPEN

Un flot d’opinions

Ces rencontres n’ont pas été à sens unique, mais ont donné naissance à des discussions animées avec un foisonnement d’opinions. La question centrale était : « Qu’est-ce qui est important pour nos membres ? » La réponse a été claire : l’UBT est une grande famille. Nous sommes mobilisés 24h/24, 7 jours/7, et nous sommes bien résolus à fournir à nos membres des services en amélioration constante. A cette fin, nous devons investir pleinement dans la jeune génération et adapter notre communication en conséquence. Nous voulons montrer les valeurs que nous défendons, ce que nous avons accompli dans le passé et ce pour quoi nous luttons aujourd'hui. L’effort doit être fourni à la fois en ligne et hors ligne, pour

"Nous grandissons principalement grâce à nos services actuels et aux nouveaux services proposés."


JEROEN DE BOECK, BOLUDA - ANTWERPEN

Inquiétudes fondées


Le dumping social et la concurrence déloyale nous préoccupent beaucoup. Nos ouvriers du transport méritent de travailler dans des conditions dignes et de percevoir une rémunération équitable pour leurs efforts. La sécurité n’a pas de prix, elle doit primer. Nous reconnaissons que nous sommes sur la bonne voie, mais nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers. Il y a toujours une marge d’amélioration. Nous devons nous préparer à faire face à une société de plus en plus à droite et nous ne pourrons y parvenir qu’avec l’aide de nos militants et de nos délégués. Personne ne doit rester sur la touche car ensemble, nous faisons réellement la différence.


Ensemble, nous permettons à l’UBT de poursuivre son développement et d’exercer de l’influence en tant qu’équipe forte et soudée. Pour un transport juste.

Nous devons montrer au monde tout ce que fait l’UBT.


PEPPINO CAMMARERI, CEVA LOGISTICS - HAINAUT




"On attend de plus en plus de nos ouvriers, ils doivent travailler plus vite et plus longtemps. Ce n’est pas tenable.


PHILIPPE LEMAIRE, TRANSPORTS PÏERRE HAINAUT

#ES24: DÉJÀ VU NOTRE CAMPAGNE ?

UBT. FRANCHEMENT FORT !

Notre campagne « Franchement fort. » met en avant la cohésion, mais aussi la fierté par rapport au travail que nous accomplissons et à ce que nous avons obtenu. Nous optons pour un slogan qui confirme notre image d’un syndicat fort. Nous faisons entendre notre voix et nos accomplissements parlent d’eux-mêmes.



Téléchargez les affiches

ES-TU NOTRE CANDIDAT OU CONNAIS-TU QUELQU’UN ?

Tu as entre 18 et 65 ans et tu travailles depuis au moins 6 mois dans ton entreprise sous contrat de travail ou d’apprentissage ? Viens renforcer notre équipe solide, pose ta candidature ! Tu auras ainsi la possibilité de défendre les intérêts de tes collègues et de renforcer leur voix. Tu pourras militer pour des conditions de travail meilleures et plus sûres et pour des salaires plus élevés. Fais la différence pour tes collègues et pour l’avenir. Tu connais quelqu’un taillé pour ce travail ou tu souhaites apporter ta propre pierre à l’édifice ?

Choisis l’UBT-FGTB !
Voilà un choix fort !


Pour en savoir plus, consultez notre dépliant.

« NOUS VOULONS REDEVENIR LE PLUS GRAND SYNDICAT ! »

Dans cette vidéo, le président Frank Moreels partage la vision qui se cache derrière notre campagne, les objectifs que nous visons et la façon dont vous pouvez jouer un rôle crucial dans le façonnement de notre avenir.

Laissez-vous inspirer!


Regardez la vidéo

Une meilleure protection des victimes d’accidents du travail. L’interdiction des suppléments pour les IRM et CT-scans. L’obligation de traiter les cancers du sein uniquement dans des cliniques du sein agréées. Il s’agit là d’un bref aperçu de toutes les réalisations du ministre Frank Vandenbroucke. De quelles réalisations est-il le plus fier ? Comment vit-il les interactions avec les syndicats ? Et quels sont ses plans pour l’avenir ? Dans cette édition, nous donnons la parole au ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, Frank Vandenbroucke.



Dans quel plan d’ensemble s’inscrivent les initiatives telles que l’interdiction des suppléments d’honoraires pour les scanners ?  


Frank Vandenbroucke : « Je me bats pour des soins de santé de qualité, accessibles et abordables. L’interdiction des suppléments d’honoraires pour les scanners dans les hôpitaux fait partie intégrante de cette lutte. Dans certaines régions de Flandre, il est difficile de trouver un hôpital où un radiologue qui travaille selon les tarifs officiels. On ne peut tout de même pas accepter qu’une personne qui se rend à l’hôpital pour un scanner nécessaire doive débourser encore plus. Il fallait s'attaquer à ce problème et je suis heureux que le gouvernement m'ait suivi dans cette voie. En ce qui concerne les cliniques du sein, c’est une question de qualité. Selon les statistiques, les patients traités dans une clinique du sein agréée ont moins de risque de décéder. Je souhaite donc que les patients s’y fassent soigner. »


be motion : Récemment, vous vous êtes concerté avec les partenaires sociaux issus de secteurs touchés par la fraude au sujet du dumping social. Dans quel contexte ces discussions ont-elles eu lieu ? 


FVDB : « Avec mes collègues Pierre-Yves Dermagne, David Clarinval et Georges Gilkinet, je me suis régulièrement entretenu avec les partenaires sociaux du secteur du transport au cours de ces deux dernières années. Ces concertations se sont inscrites dans le contexte des Plans pour une concurrence loyale (PCL). Il s’agit d’accords entre les partenaires sociaux, les services d'inspection sociale et les ministres compétents sur des mesures concrètes de lutte contre la fraude : la concurrence doit être loyale ! Nous avons évalué le PCL existant pour le secteur du transport et, sur la base de cette évaluation, nous élaborons maintenant un nouveau plan visant à lutter ensemble contre la fraude dans le secteur. Nous aimerions conclure un accord sur ce plan cette année. »


« En outre, le nombre de contrôles réalisés en commun contre le dumping social est passé de 2000 à 3000 par an dans le plan d’action de lutte contre la fraude sociale 2023-2024 : l’intervention commune de différents services d’inspection accroit significativement notre force de frappe.


LE ROUGE EN ACTION

entretien avec le ministre Vandenbroucke

« Les syndicats

doivent être forts. La concertation avec les syndicats ne sert pas seulement de base, mais elle permet aussi de prendre de meilleures décisions. »


Frank Vandenbroucke,

Ministre des Affaires sociales et de la Santé publique (Vooruit)

Enfin, nous sommes souvent confrontés à des phénomènes de fraude complexes auxquels nous ne pouvons nous attaquer efficacement que par le biais d'une coopération multidisciplinaire entre les services d'inspection. Le plan d’action prévoit également 1500 contrôles de lutte contre la fraude spécifiques dans le secteur du transport. »

 

« Il va de soi que nous devons disposer de suffisamment de personnes et de moyens pour effectuer ces contrôles. C’est pourquoi j’ai exigé davantage d’inspecteurs sociaux à chaque négociation budgétaire. Et je les ai obtenus. Au cours de cette législature, nous avons libéré des fonds pour le recrutement de 226 nouveaux inspecteurs sociaux. »

 

« En 2024, la Belgique assurera la présidence de l’Union européenne. Nous allons demander qu’une attention particulière soit consacrée à l’Autorité européenne du Travail (European Labour Authority ou ELA en anglais). Dans la lutte contre la fraude sociale transfrontalière, l’ELA doit renforcer la collaboration entre les États membres, notamment en organisant davantage d’inspections communes. »


be motion : Comment vivez-vous les interactions avec les syndicats et quel rôle prêtez-vous aux syndicats ?


FVDB : « Les syndicats sont une composante essentielle de notre société. Même si, en tant que ministres, nous ne sommes pas toujours d’accord avec les syndicats, ils doivent exister et doivent pouvoir jouer leur rôle. Plus encore : ils doivent être forts. La concertation avec les syndicats ne sert pas seulement de base, mais elle permet aussi de prendre de meilleures décisions. »

« Vooruit examine d’un œil critique la manière dont le gouvernement Michel a joué avec la loi sur la norme salariale. Malheureusement, nous n’avions pas d’accord sur la marche à suivre au moment de la formation du gouvernement. Mais je suis ravi qu’avec ce gouvernement, nous ayons soutenu l’action syndicale pour des salaires minimums plus élevés. Ainsi, non seulement les salaires minimums ont été relevés, mais les impôts et cotisations qui pèsent sur les salaires les plus bas ont aussi été réduits. Et l’année prochaine, ainsi qu’en 2026, les salaires minimums seront encore relevés. Cela va de soi pour nous, mais pas pour nos partenaires libéraux du gouvernement et pour la N-VA de l’opposition : nous avons défendu de manière inconditionnelle l’indexation des salaires. C’est une grande différence par rapport à la coalition précédente ! »


be motion : De quelle réalisation êtes-vous le plus fier ?


FVDB : « Personnellement, je trouve que ma réforme des soins de santé mentale est peut-être la plus importante. Mon souhait est que toute personne, jeune ou moins jeune, qui ne se sent pas bien dans sa peau, soit rapidement aidée. C’est pourquoi nous avons investi massivement dans les soins de santé mentale. Nous avons étendu considérablement l’offre de psychologues conventionnés et pris des mesures contre les obstacles financiers. Par exemple, la première séance avec un psychologue conventionné est gratuite. De cette manière, nous espérons pousser beaucoup plus de personnes à demander de l’aide si elles en ont besoin. »

 

« La pandémie du coronavirus a démontré que nous devions investir dans nos soins de santé et les réformer. Nous œuvrons aussi dans ce sens. Pour réaliser toutes ces réformes, nous avons besoin de 2 législatures. Pour cette raison, j’aimerais continuer mon travail pendant les cinq prochaines années...mais cela va naturellement dépendre de la manière dont les cartes seront distribuées aux prochaines élections. Et ensuite ça sera à Conner de décider. »


be motion: Malgré quelques accrocs dans la coalition Vivaldi, votre politique suit tout de même son cours. Quel est votre secret ?



FVDB : « Mon secret ? Je n’en ai pas. Pour faire avancer les choses en tant qu’homme politique, vous devez distinguer l'essentiel de l'accessoire. Et travailler sans relâche sur ces questions essentielles, encore et toujours. (rires) »



ENSEMBLE ON EST PLUS FORTS A ABIDJAN

Dans le cadre de la solidarité internationale, l’UBT a mis sur pied le projet « Renforcement des syndicats de dockers et de chauffeurs poids lourds à Abidjan » en collaboration avec l’ITF, la Fédération internationale des ouvriers du transport.

Dans ce cadre, nous collaborons avec cinq syndicats locaux, deux qui représentent les ouvriers portuaires et trois qui défendent les chauffeurs de poids lourds.

Ce projet, qui s’étend de 2022 à 2027, a pour but de renforcer le pouvoir des syndicats des dockers et des chauffeurs poids lourds dans la ville portuaire ivoirienne. L’idée est qu’ils soient davantage en mesure de diriger, d'organiser, de négocier et de faire campagne. Il faut renforcer et promouvoir le « travail décent » en améliorant les conditions de travail et de vie (par le dialogue social en vue d’améliorer les droits syndicaux, la création d’emplois et la protection sociale).

La nécessité d’améliorer les conditions de travail est apparue très clairement lors d’une visite au port d’Abidjan où les ouvriers portuaires ne reçoivent pas de tenue de travail adaptée, hormis dans le terminal à conteneurs. Ils accomplissent leurs tâches quotidiennes chaussés de tongs, voire pieds nus, vêtus d’un vieux T-shirt et d’un short, dans le meilleur des cas avec un gilet fluo sur le dos. S’ils tombent malades ou s’il n’y a pas de travail à leur confier, ils ne sont pas payés, tout simplement.

Les chauffeurs de poids lourds ne sont pas mieux lotis. Ils se plaignent le plus souvent du manque de parkings où passer les jours et les nuits en sécurité dans l’attente des documents de transport requis. C’est un problème que nous connaissons bien en Europe également. La différence est qu’à Abidjan, il peut facilement s’écouler une semaine avant que les marchandises soient dédouanées. De plus, les parkings sont dans un tout autre état que dans nos contrées : de la terre battue, au mieux une seule toilette et pas la moindre douche. Les « tracasseries » persistantes rencontrées en chemin (qu’il s’agisse des douaniers, des policiers, des autres usagers de la route ou des voleurs) leur restent aussi sur le cœur.

Ces syndicats ont donc besoin d'un coup de pouce pour se renforcer et mieux défendre les droits de leurs membres.

Au cours des cinq années sur lesquelles s'étend le projet, des cercles d’étude seront organisés à la fois pour les leaders et les militants syndicaux au sujet de thèmes divers tels que la négociation, les caractéristiques du leadership, les campagnes, le recrutement de membres, la communication et le travail décent.

 

Nous sommes convaincus que nos partenaires feront de ce projet un véritable succès, à la fois pour les dockers et pour les chauffeurs de poids lourds.

Terminus des agressions
contre les chauffeurs d’autobus !

Face aux cas d’agression toujours plus fréquents contre les chauffeurs d’autobus de De Lijn, du Tec et de la STIB, l’UBT et la CGSP-TBM se sont donnés la main pour mettre sur pied une campagne visant à sensibiliser les usagers à cette problématique, mais aussi à soutenir les chauffeurs d’autobus avec un brassard « Stop aux agressions ».

Nous demandons aux usagers de faire preuve de compréhension à l’égard des chauffeurs d’autobus, d’interpeller les personnes au comportement agressif et de signer notre pétition. Nous demandons aux chauffeurs de porter le brassard comme un symbole de solidarité et un appel à l’action adressé aux différentes sociétés de transports publics, aux employeurs et aux législateurs.

Dans les semaines à venir, l’UBT, en collaboration avec la CGSP, continuera de se rendre dans différentes gares et lignes de bus « notoires » pour informer les passagers et les chauffeurs d’autobus sur notre campagne.

De cette manière, nous voulons unir nos forces et faire passer un message fort à la société, aux employeurs, aux autorités et aux auteurs des faits. Nous exigeons un environnement de travail sûr et la fin des agressions auxquelles les chauffeurs d’autobus sont confrontés. Aucun chauffeur d’autobus ne devrait jamais avoir peur d'aller travailler.


Ensemble, nous faisons la différence, ensemble nous disons NON aux agressions !

La journée des marins :
un hommage aux marins courageux


Le premier samedi de septembre marque une date importante dans le calendrier de la communauté maritime et de l’UBT. À cette date, nous rendons hommage aux marins courageux qui ont donné leur vie, tant pendant une guerre que dans leur travail quotidien. La journée des marins est une occasion unique d’exprimer notre gratitude pour leur sacrifice et leur dévouement.

 

Une tradition de commémoration

Chaque année, les membres de l’UBT se réunissent pour rendre hommage à ces héros des mers. Le monument, situé au Tavernierskaai 3 à Anvers, est le point central du rassemblement. Nous y déposons des fleurs en signe de respect et d’appréciation pour ceux qui ont risqué leur vie au service des autres. Cela nous rappelle que ces marins, qu’ils aient servi sur des navires marchands, des bateaux de pêche ou des navires de la marine, étaient des individus courageux qui ont accompli un travail crucial pour nourrir, protéger et relier notre société.

UBT Port « on tour » !

Avec le groupe professionnel UBT Port, nous prenons régulièrement la route à bord de notre remarquable mobil-home. Pourquoi ?

Pour discuter autour d'un verre, suivre la situation de près, écouter ce que les gens ont à dire et, si nécessaire, prendre des mesures immédiates. C’est l’essence même de l’UBT : nous n’attendons pas les bras croisés, nous agissons de manière proactive.

Le 14 septembre, nous étions invités au quai K1333 AET. Qui sait, nous serons peut-être bientôt dans votre région, alors n'hésitez pas à nous rendre visite.

L'UBT en action

4-8 septembre 2023


75 ans de la campagne de l’ITF contre les pavillons de complaisance


Le 5 septembre, les permanents de l’UBT ont embarqué avec les inspecteurs de l’UBT-ITF dans le cadre de l’action contre les pavillons de complaisance (Flag of Convenience). Il s’agit d'une situation préoccupante dans laquelle un bateau est immatriculé dans un pays autre que le pays dans lequel le propriétaire est domicilié ou dont il est ressortissant. Les propriétaires ont souvent recours à cette pratique pour contourner les normes de sécurité ou pour éluder l’impôt.
Ensemble, nous luttons pour de meilleures conditions de vie et de travail pour l'équipage, en particulier sur ce type de navire.



5 juillet 2023


Remise du t-shirt à la Ministre belge Caroline Gennez 


Au nom du projet de coopération de l’UBT-FGTB et du syndicat Dock Workers Union du Kenya, nous avons été fiers de remettre un t-shirt à la Ministre belge de la coopération au développement, Caroline Gennez. La coopération au Kenya, avec le soutien du programme de coopération belge au développement, porte sur l’enseignement, la prévention du SIDA, l’égalité des genres ainsi que la promotion du dialogue social et des négociations collectives.

7 septembre 2023


Back to school


Le jeudi 7 septembre, nous avons rendu visite aux chauffeurs d’autobus scolaires du centre de ramassage scolaire de Blaarmeerse, à Gand. Lors d'une discussion informelle autour d'un café, nous avons échangé avec les chauffeurs et écouté leurs expériences et inquiétudes.
Ce moment précieux nous a permis de rester en contact avec les chauffeurs et d’écouter leurs perspectives.