Le mois de l'amour, également le mois de la solidarité?

Le 14 février, de nombreux amoureux ont fêté la Saint-Valentin. Puisque la fête de l’amour tombe en février, ce mois est en quelque sorte le mois de l’amour. Mais existe-t-il aussi un mois de la solidarité ? Peut-être devrions-nous lancer une revendication en ce sens, en tant que syndicat. Plus d’amour, cela va de soi. Mais aussi plus de solidarité : mieux s’occuper les uns des autres, s’entraider, ne laisser personne sur le carreau... Bref, être solidaires.

 

L’Europe, busée d’office à l’examen de solidarité

 

Il apparaît en effet qu’un deal a été conclu au sujet des nouvelles règles budgétaires européennes. Il s’agit des règles que l’Europe impose aux États membres en ce qui concerne leur budget. Elles fixent de nombreux critères que les budgets de chaque État membre doivent respecter.

 

Lors de la pandémie de COVID-19, l’Europe avait assoupli sa politique en la matière, sachant que la situation nécessitait des interventions et des investissements.

Aujourd'hui cependant, il semble que l’Europe ait à nouveau enclenché le « mode économie ». A en croire les informations relatives aux nouvelles règles, la Belgique devra économiser 30 milliards d’euros en quatre ans. C’est une mauvaise nouvelle car si nous ne sommes pas vigilants, ce sont les travailleurs qui paieront la facture. Nous donc.

 

Nous avions senti venir l’orage. C’est pourquoi nous avions organisé une manifestation européenne à Bruxelles, le 12 décembre de l’année dernière, afin de mettre en garde contre les règles d'austérité récurrentes que l'Europe impose aux États membres. Le message adressé au prochain gouvernement est clair : si l’Europe passe en mode économie, ça ne se fera pas sur notre dos !

 

Interdiction pour les syndicats de faire ce que font les agriculteurs

 

Février a aussi été rythmé par les protestations des agriculteurs. Sans juger de la justesse des revendications des agriculteurs, force est de constater qu’ils ont le droit de protester autrement que les syndicats.

 

Tout le monde se souvient certainement de la condamnation de Bruno Verlaeckt, le président de la FGTB d’Anvers, et de Thierry Bodson, le président de la FGTB fédérale. 

Tous deux avaient été condamnés par le tribunal pour «entrave méchante à la circulation». Dans les deux cas, il s’agissait d’actions de grève des syndicats durant lesquelles la circulation avait effectivement été ralentie pendant une très courte période. Nous parlons de quelques heures!


Ces actions avaient été posées dans le cadre de grèves interprofessionnelles. Les conducteurs des véhicules de passage étaient interpelés et encouragés à manifester leur solidarité avec la protestation syndicale.

 

Dans le cas de Bruno Verlaeckt, un autre militant syndical et lui avaient été arrêtés par la police et poursuivis en justice. Thierry Bodson et 18 autres militants syndicaux avaient été poursuivis après « les faits ». Or, ces « faits » n’étaient qu’une bagatelle par rapport aux actions perpétrées par les agriculteurs.

 

Devons-nous rappeler que les militants de chez Delhaize ont eu droit à des huissiers, des requêtes unilatérales, des ordonnances, des interventions policières, etc. à chaque protestation ou presque ?

 

À un piquet de grève chez CLW, nos propres militants de l’UBT, Sabrina et Johnny, avaient été confrontés à un huissier qui leur avait mis sous le nez une décision de justice leur interdisant de rester à proximité de l'entreprise ! Cette décision du tribunal avait été prise sur une requête unilatérale de la direction !

 

Deux poids, deux mesures

 

Tous ces exemples constituent des attaques manifestes contre le droit d’agir des travailleurs et de leurs syndicats. Les agriculteurs, en revanche, ont pu bloquer les ports pendant des jours entiers. Pas de requête unilatérale, pas d’intervention policière, pas d’huissier. Les conséquences économiques de leurs actions sont pourtant indéniables.

Des camionneurs sont restés bloqués pendant des jours sur les voies d’accès aux ports de Zeebruges. Le plan catastrophe a été activé par le gouverneur de Flandre occidentale, la protection civile a été appelée et l’UBT a également distribué de l’eau potable aux chauffeurs.

 

La réaction tolérante de la police, de la justice et des employeurs face à la protestation du monde agricole offre un contraste criant avec la persécution des syndicalistes. Nous sommes en droit de nous poser des questions !

Franchement fort ! Avec un grand ❤️ rouge


Tel est le travail que nous avons fourni au sein de l’UBT ces quatre dernières années. Nous en sommes fiers ! Jour après jour, nos délégués se sont montrés prêts à aider leurs camarades. Jour après jour, nos services ont tourné à plein régime. Jour après jour, nos propagandistes et secrétaires ont pris la route pour être à l’écoute des aspirations des ouvriers du transport. Suivre la situation de près. Prendre la température.

 

Là où les autres syndicats distribuent des cadeaux, des places de cinéma gratuites ou toutes sortes de gadgets sans valeur, l’UBT se démarque. Nous sommes un syndicat, pas une association de kermesse. Notre puissance réside dans la force de nos délégués, la qualité de nos services et notre combativité quand il le faut !

 

Lors des élections sociales au mois de mai, l’UBT s’imposera à nouveau comme le syndicat le plus fort. Les ouvriers du transport récompenseront notre travail en votant pour la liste n°3.



Frank Moreels

Président de l'UBT-FGTB

LE VOORUIT ET L'UBT, MÊME COMBAT : DÉFENDRE LES PERSONNES QUI TRAVAILLENT ET FONT DE LEUR MIEUX. 

Profitant de sa visite à notre comité fédéral, nous avons posé trois questions pertinentes à Melissa Depraetere, la nouvelle présidente du Vooruit, concernant la lutte pour les travailleurs et la montée de l’extrême droite.


be motion : Melissa, avec les socialistes au gouvernement, le Vooruit s’est surtout concentré sur le renforcement du pouvoir d’achat. Quelles actions concrètes ont été prises ?


Melissa Depraetere : « Avec les socialistes au gouvernement, nous avons principalement renforcé le pouvoir d’achat en réduisant les frais tels que les factures d’énergie d’une part, et en augmentant les salaires, les allocations et les pensions d’autre part. Nous avons franchi des étapes importantes comme le relèvement des salaires minimums pour la première fois depuis 2008 et nous ne comptons pas nous arrêter en si bon chemin. Il est fondamental que les travailleurs des secteurs essentiels, souvent mal payés, touchent une rémunération juste. Nous avons également protégé l’indexation automatique et relevé fortement les pensions minimums. »


be motion : Comment voyez-vous la relation entre le Vooruit et la FGTB dans la lutte pour les travailleurs ?


Melissa : Le Vooruit et l’UBT mènent le même combat : défendre les personnes qui travaillent et font de leur mieux. La collaboration a été excellente ces dernières années. Personnellement, je saisis parfaitement toute l’importance de cette collaboration. Mon père a longtemps travaillé comme soudeur et il a toujours été reconnaissant envers le syndicat d’avoir fait en sorte qu’il travaille dans les meilleures conditions et pour un salaire décent. Nous poursuivrons le combat de la même manière ces prochaines années.


be motion : Quel est le rôle du Vooruit dans la lutte contre l’extrême droite et le danger qu’elle représente pour le pouvoir d’achat et les programmes sociaux ?


Melissa : Le Vlaams Belang a essayé de se faire passer pour un parti social en copiant nos programmes, mais leur comportement électoral en dit long. Ils votent contre le relèvement des salaires minimums et contre de meilleures conditions de travail, mais s’expriment en faveur des biens de luxe tels que les jets privés. Le schéma se répète en Europe partout où l’extrême droite arrive au pouvoir, l’Italie constituant un exemple douloureux. Giorgia Meloni, la première ministre, a supprimé d’un SMS les revenus supplémentaires des personnes touchant des bas salaires et des pensions peu élevées. C’est le danger de l’extrême droite et le Vooruit mettre tout en œuvre pour l’empêcher d’accéder au pouvoir.


Dans notre édition papier du mois de mai, vous en apprendrez davantage sur les ambitions et les défis du Vooruit en vue des prochaines élections politiques. Surveillez votre boîte aux lettres !

LA COLLABORATION AVEC LA MWB EST UN FAIT !

Le 5 février 2024, nous avons ratifié l’accord de coopération officiel entre l’UBT et la MWB dans la province du Hainaut, non sans fierté.


Cette étape historique marque l’association de nos deux centrales dans le but de se renforcer mutuellement et de créer des synergies. Ensemble, on est plus forts !

Race to the bottom: Esclavage moderne et exploitation dans le transport et la logistique

Dans une société où la mondialisation et la concurrence sont la norme, le secteur du transport fait face à des défis de taille, dont le phénomène de plus en plus courant du dumping social. Frank Moreels, notre président, jette un regard critique sur cette question préoccupante dans son livre « Le monde est à nous ».

Dans le secteur du transport et de la logistique, le dumping social est un problème croissant. Une main-d'œuvre bon marché est recrutée dans des pays à bas salaires et les salaires sont ainsi nivelés vers le bas et les législations nationales en matière de travail contournées. Cela entraîne des conditions honteuses pour les travailleurs et ébranle les régimes de sécurité sociale et les systèmes d’imposition.


Il est d'une importance capitale que les donneurs d’ordres soient tenus responsables de leur chaîne d’approvisionnement. L’Union européenne a pris des mesures pour s’attaquer au dumping social, mais il reste beaucoup de travail à accomplir. La création d'une Autorité européenne du travail est un pas dans la bonne direction, mais une application plus rigoureuse de la législation et des règles plus strictes sont nécessaires.


Il est temps de mettre en place une chaîne d’approvisionnement équitable, dans laquelle les donneurs d’ordres paient des tarifs décents et assument la responsabilité des conditions de travail de leurs travailleurs, même en cas de sous-traitance. Ce n’est qu’ainsi que nous mettrons fin à l’esclavage moderne et à l’exploitation dans le secteur du transport et que nous garantirons un environnement de travail sûr et équitable pour tous les travailleurs.

DE QUEL GENRE D’EUROPE SOCIALE VOULONS-NOUS ?

Le secteur du transport européen est confronté à une série de défis, allant du dumping social à la garantie de conditions de travail équitables. Récemment, ces questions ont été mises en lumière en raison d'importants développements au sein de l’Union européenne.


L'une des principales inquiétudes est le dumping social, c'est-à-dire le recours à une main-d'œuvre bon marché provenant d'autres pays de l'UE pour réduire les coûts de main-d'œuvre. Ce phénomène crée non seulement une concurrence déloyale, mais porte aussi atteinte aux droits et au niveau de vie des travailleurs dans le secteur du transport. Selon Frank Moreels, président de l’UBT et de l’ETF, « le respect de la réglementation européenne reste un défi de la plus haute importance dans la lutte contre le dumping social ».


De récents incidents impliquant des chauffeurs d’Europe de l’Est surpris en pleine violation des temps de conduite et de repos ont souligné la nécessité d’appliquer rigoureusement les réglementations européennes. Ces exemples démontrent qu'il est urgent de prendre des mesures plus efficaces en vue de lutter contre les abus et garantir des conditions de travail équitables. Comme Frank Moreels le note : « les réglementations européennes ne sont efficaces que dans la mesure où elles sont appliquées. »

En outre, de plus en plus de voix s’élèvent pour appeler à une prise de responsabilité dans toute la chaîne de transport, y compris par de grands donneurs d’ordres comme IKEA ou DHL. En instaurant une corporate responsibility et la responsabilité de la chaîne de sous-traitance, ces derniers peuvent jouer un rôle clé pour garantir des conditions de travail équitables et éviter les abus dans leurs chaînes de transport.


Les syndicats européens, comme l’UBT et l’ETF, sont essentiels pour faire face à ces défis. Leurs efforts pour dénoncer les dérives, influencer la politique et organiser des actions syndicales ont permis d'importantes avancées dans la garantie de conditions de travail équitables dans le secteur du transport.


Dans le même temps, l’Europe offre également des opportunités pour s’attaquer à ces problèmes et renforcer la position des travailleurs. Une plus grande collaboration européenne et une meilleure application de la législation européenne, comme les leaders syndicaux le proposent, peuvent contribuer à la création d’un level playing field pour toutes les entreprises de transport et au maintien d’une concurrence loyale.

Les appels récents à une stratégie portuaire européenne en vue de protéger les intérêts économiques de l’Europe face à l’ingérence étrangère, soulignent la nécessité d'une action politique et d'une collaboration au niveau européen.


En bref, alors que le secteur du transport européen fait face à des défis, ceux-ci ouvrent également la porte à un changement positif. En combinant les efforts des législateurs, des syndicats, des entreprises et d’autres parties prenantes, il est possible de garantir des conditions de travail équitables et de créer un secteur du transport juste et durable.

Les partenaires sociaux et le gouvernement se battent pour un secteur de déménagement équitable !

Outre le secteur du transport routier, le secteur du déménagement a également un Plan conjoint pour une concurrence loyale (PCL) conclu entre les syndicats, les employeurs et le gouvernement. L’objectif ? Créer un secteur équitable dans lequel les travailleurs peuvent travailler en toute sécurité et dans de bonnes conditions et où les pratiques malhonnêtes qui minent le secteur sont efficacement combattues grâce à des contrôles ciblés.


Identifier les entreprises qui enfreignent les règles s’avère une tâche ardue dans le secteur du déménagement. La grande mobilité, dans tout le pays et à de nombreuses heures de la journée, constitue un défi pour toutes les parties impliquées. En outre, il s’agit d'un secteur où les travailleurs sont au cœur de l’activité, rendant leur protection et le contrôle du respect des conditions de travail essentiels.


Les principaux piliers de l’accord sont les suivants :


  • Introduction d’un système obligatoire de déclaration de chantier et d’enregistrement des présences. Il est ainsi plus aisé pour les services d’inspection de distinguer les entreprises honnêtes des contrevenantes.
  • Lutte contre les abus dans la chaîne de sous-traitance en travaillant de manière plus transparente et sûre. Il ne sera dorénavant plus possible de sous-traiter une mission dans sa totalité.
  • Introduction d'une responsabilité solidaire en matière de dettes salariales pour éviter que les travailleurs ne soient victimes de défauts de paiement dans la chaîne.
  • Amélioration de l’enregistrement des heures de travail grâce à un système numérique d'enregistrement et de présence.
  • Introduction de nouveaux badges d’identification pour les déménageurs.


Grâce à ces mesures, nous faisons un pas dans la bonne direction pour garantir des salaires équitables et des conditions de travail sûres pour tous les travailleurs du secteur du déménagement. Ensemble, nous voulons créer un secteur dans lequel chacun respecte les normes minimales et où l’honnêteté et la justice sont des éléments essentiels.



TeamHub : collaboration européenne en matière d’e-commerce

En tant que syndicat du transport, nous ne le savons que trop bien : l’économie et les entreprises ne s’arrêtent pas aux frontières. Les employeurs sont organisés à un niveau international et il est donc important de l’être aussi en tant que syndicat.


Outre l’engagement au sein de la Fédération européenne (ETF) et, au niveau international, au sein de l’ITF, il existe encore une autre moyen d'y parvenir : via des projets et thèmes spécifiques en vue d’acquérir de nouvelles connaissances et de partager avec d’autres pays et parties prenantes.


Comment procédons-nous dans le cadre du projet TeamHub ?


Nous identifions les employeurs et leurs méthodologies et partageons des informations pour apprendre les uns des autres. L’UBT s'y attelle en expliquant elle-même sa façon de procéder et de s’organiser, afin que les syndicats moins avancés (en termes d'organisation et de protection) puissent en tirer des enseignements, mais également afin que nous apprenions nous aussi car, la Belgique a beau avoir des syndicats et une concertation sociale bien développés, nous apprenons aussi en permanence de nos collègues.


Focus sur l’e-commerce.


Le projet TeamHub se focalise sur l’e-commerce, en mettant, selon l’UBT, un accent particulier sur la logistique et la livraison de colis, 2 secteurs qui sont indissociables du monde de l’e-commerce, mais qui sont les plus touchés par les abus et les dérives.

L’avenir est limpide : si nous voulons des conditions de travail justes et équitables pour les travailleurs, nous ne devrons pas uniquement conclure de bons accords en Belgique, mais aussi en Europe et ailleurs. Pour cela, une collaboration transfrontalière entre les syndicats est nécessaire.

Une nouvelle génération de militants de haut niveau prend le large !

Les 1er et 2 février, plus de 200 militants francophones et néerlandophones se sont réunis à l’hôtel Floreal Blankenberge pour fêter l’aboutissement de leur cycle de formation de quatre ans.


Les militants, qui avaient suivi quatre ans de formation intensive dans leurs régions respectives, ont été réunis en un seul lieu pour une série de six ateliers. Le président a ouvert la réunion avec un mot de bienvenue personnel et a encouragé les militants à redoubler d’efforts pour les deux derniers jours, avec les prochaines élections sociales de mai en vue.


Au cours des ateliers, il est apparu clairement à quel point les militants avaient évolué en tant que syndicalistes. Ceux qui ont commencé avec une certaine réserve et incertitude pendant leurs premiers jours de formation sont maintenant devenus des activistes confiants qui ont participé activement et ont mené les discussions. La variété et l’implication pendant les ateliers ont simplifié la compréhension des sujets les plus complexes.


Le dernier atelier a abordé les dangers de l’extrême droite, avec des énoncés pointus décortiqués et commentés par des experts. À l’issue d'une journée intense, les participants ont pu se détendre à l’occasion d'un excellent diner et d’une pause musicale.


Le vendredi matin, les militants étaient de nouveau motivés pour s’atteler fermement à la tâche. Le président a remercié les collaborateurs pour leur engagement et a exprimé sa confiance en une future victoire aux prochaines élections de mai.


Pour couronner le tout, tous les participants ont reçu avec fierté leur diplôme syndical, comme reconnaissance de leur engagement au cours des quatre années écoulées.


Du travail franchement fort !

La carte EC3.2 à soumettre uniquement par voie numérique à partir du 1er mars 2024 !

D'importants changements se profilent dans l'administration du chômage en général et donc aussi pour les ouvriers portuaires. Le 7 décembre 2023, une nouvelle CCT a été conclue, imposant une transition obligatoire vers une approche plus moderne du chômage temporaire. À partir du 1er mars 2024, la version papier familière du C3.2A sera définitivement supprimée et remplacée par l'application électronique EC3.2.


Que cela signifie-t-il pour vous ?
Dorénavant, vous devrez remplir votre carte de contrôle en ligne ou sur votre smartphone/tablette. Il ne sera donc plus possible d’introduire la version papier.


Comment ça marche ?
Sur le site Internet « Social Security » ou via l’application sur votre smartphone/tablette, connectez-vous via l’application Itsme ou votre carte ID électronique. Vous pouvez alors y remplir la carte EC3.2 à partir du premier jour de chômage de chaque mois. À la fin du mois, envoyez la carte EC3.2 complétée par voie électronique à notre organisme de paiement, en appuyant simplement sur le bouton d’envoi.


Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site Internet de l’ONEM. Vous y trouverez également une vidéo instructive qui vous guidera tout au long de la procédure 


Que faire si vous n’arrivez pas à vous connecter ? Prenez contact avec votre employeur pour qu'il vous aide à effectuer le changement.


Notre organisme de paiement est bien évidemment prêt à répondre à d’éventuelles questions et à vous assister si nécessaire.


Nous aimerions souligner qu'il reste nécessaire de remplir correctement la carte de contrôle afin de rester conforme à la réglementation sur le chômage.

STOP À LA STIGMATISATION DE NOS OUVRIERS PORTUAIRES !
L'UBT réagit à un article à sensation paru dans Humo

Le 28 janvier 2024, un article, écrit par le journaliste Jan Stevens, est paru dans Humo, dépeignant une image déformée de nos ouvriers portuaires. Nous avons ressenti le besoin de dire clairement que cette forme de journalisme portait non seulement atteinte à notre communauté, mais aussi à la vérité.


Heureusement, nous avons déjà eu l'opportunité de répondre à la vision tronquée que les médias donnent de nous. Notre président Marc Loridan, la personnalité politique Jinnih Beels (Vooruit), le ministre Paul Van Tigchelt et l’avocat John Maes ont pris la parole dans le programme De Zevende Dag sur la VRT. Ils y ont confirmé que les chiffres qui ont été cités à maintes reprises sont très exagérés.


L’article paru dans Humo présentait nos ouvriers portuaires comme des individus déséquilibrés, une image bien loi de la réalité. Il s'agit d'une représentation injuste qui a nui à l'image de nos ouvriers portuaires et a contribué à un stéréotype infondé. Mais nous ne nous sommes pas découragés. Nous avons réfuté les mensonges et défendu l'intégrité et le dévouement de nos membres.


Malheureusement, ce n'est pas la première fois que nos ouvriers portuaires sont victimes de journalisme à sensation. Une fois de plus, les « témoignages » d’ouvriers portuaires présumés ont été amplifiés, au détriment de l'ensemble du groupe.


L’UBT Ports condamne fermement le contenu de l’article et la stigmatisation de notre communauté par la presse. Nous avons laissé entendre notre voix et nous sommes battus pour la vérité. Quelques collègues du groupe professionnel ont également décidé de rédiger une lettre ouverte plaidant pour un journalisme honnête et qualitatif. Cette lettre a capté l’attention de la rédaction de HLN et a été publiée en ligne.


Et nous continuons à nous battre. Si la presse veut donner une image fidèle de la situation, nous sommes toujours ouverts aux discussions. Nous continuons à œuvrer pour la reconnaissance et le respect de nos courageux ouvriers et ouvrières portuaires.


Ensemble, nous avons montré ce pour quoi nous nous battons. Ensemble, nous continuons à nous battre pour la vérité et pour la reconnaissance que nos ouvriers portuaires méritent.

Nouvelles opportunités pour un secteur de la pêche belge plus sûr et performant

La pêche belge est un secteur soumis à une forte pression internationale. Afin de mieux protéger notre petite flotte, ses armateurs et son équipage, une partie du précompte professionnel a été affectée à un fonds pour l’innovation distinct (OVIS), devant donner au secteur de la pêche une longueur d’avance en termes d'innovation par rapport à la concurrence. L’administration de l’OVIS est composée tant d’armateurs que de secteurs maritimes de l’UBT. Aujourd’hui, l’OVIS a le plaisir d’annoncer son troisième appel à projets visant à promouvoir l’innovation, la durabilité et la sécurité dans le secteur de la pêche belge.

Dans le cadre de l’appel à projets intitulé « Naviguer avec une vision : opportunités pour une pêche plus sûre et plus performante », l’e-guichet se tiendra prêt à recevoir du 19/02/24 au 19/05/24 les initiatives de parties prenantes, d’instituts de recherche et de connaissances et d'autres parties concernées qui peuvent assurer durablement l'exploitation rationnelle et responsable des ressources halieutiques.


Le troisième appel à projets de l’OVIS s’appuie sur les appels précédents. Pour cette édition, il s’agit donc à nouveau d’un appel à projets général. Cela signifie que les projets potentiels ne doivent pas porter sur un thème spécifique pour être éligibles à un soutien financier. Néanmoins, l’administration met l’accent sur deux éléments importants dans cet appel. Il a de nouveau été demandé qu’une attention particulière soit accordée à l’aspect sécuritaire du secteur, surtout au vu de l’actualité. En outre, toute initiative visant à améliorer l'efficacité énergétique des navires (ou à terre) est également la bienvenue.

Une fois de plus, cet appel ne prévoit pas de soutien individuel à l'investissement pour des entreprises spécifiques, l'accent étant mis sur les projets collectifs. Par conséquent, toutes les propositions de projet doivent s'inscrire dans le cadre d'actions générales ou d'actions bénéficiant à l'ensemble du secteur.

L'UBT EN ACTION ...

2 février 2024


ATTENTION AUX CAMIONNEURS BLOQUÉS


Des milliers de camionneurs étaient bloqués dans les ports de Zeebrugge en raison des protestations des agriculteurs. Le 2 février, nous sommes allés avec un groupe de militants de l'UBT distribuer de l'eau aux camionneurs bloqués. Offrir une oreille attentive et un cœur à cœur, c'est aussi cela l'UBT !





14 février 2024


UN CŒUR POUR NOS TRAVAILLEURS PORTUAIRES


Le jour de la Saint-Valentin, le mobile home de l'UBT est retourné dans le port avec amour et chaleur. Cette fois-ci, nous avons distribué des boissons et des informations à l'Euroports K1213. Dans les semaines à venir, nous reprendrons la route et vous pourrez nous trouver sur d'autres quais. Gardez un œil sur notre Facebook !


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20 février 2024


OPÉRATION DE CONTRÔLE À GRANDE ÉCHELLE. L'UBT Y ÉTAIT !


L'UBT était présent lors de l'action de contrôle à grande échelle menée à Wetteren par la police fédérale, l'ELA et la SIRS. Avec les ministres Verlinden, Vandenbroucke, Dermagne et Gilkinet. Tant le transport de marchandises que le transport de personnes ont fait l'objet d'un contrôle approfondi. Non seulement sur le plan technique, mais aussi en ce qui concerne les conditions de travail des chauffeurs. Nous demandons le recrutement d'un plus grand nombre d'inspecteurs et un mandat européen plus fort pour l'ELA afin qu'elle puisse également effectuer ces contrôles ailleurs en Europe.