Annonçons la couleur en 2024 !

Pour les syndicalistes, l’année 2024 sera une année charnière qui sera marquée par des élections, dont les résultats seront déterminants pour tous les travailleurs de manière générale et pour les ouvriers du transport en particulier.



L’UBT remportera les élections sociales !


Ça, j’en suis convaincu. Lors des élections sociales de mai, les ouvriers de nombreux secteurs du transport pourront choisir qui les représentera dans les comités pour la prévention et la protection au travail et dans les conseils d’entreprise. Pour les représentants syndicaux, ce sera un peu comme passer un examen. Les ouvriers du transport pourront en effet nous dire s'ils estiment que nous avons fait du bon boulot en tant que syndicat. Lors des élections sociales précédentes, l’UBT est devenue le plus grand syndicat des secteurs du transport. Nos délégués ont travaillé d’arrache-pied ces quatre dernières années. Je suis donc persuadé que nous serons à nouveau récompensés par nos collègues. Cela signifie toutefois aussi que nos militants UBT travailleront dur dans les prochains mois pour défendre les intérêts de leurs collègues.



Faire les bons choix lors des élections politiques


En 2024, plus de la moitié de la population adulte mondiale se rendra aux urnes dans plus de 70 pays dans le monde. Cela devrait être une célébration de la démocratie, mais dans de nombreux pays, la population n’a pas le droit de vote et souffre sous le joug de la dictature. Des élections auront également lieu dans notre pays. Nous aurons notre mot à dire sur nos représentants et nous devons en tirer pleinement parti. En juin, nous voterons pour les régions et les communautés, pour le parlement fédéral et pour le parlement européen. En faisant les bons choix, nous pouvons nous assurer que nos représentants mettent en place des politiques progressistes et qu'ils mettent l’accent sur des points en accord avec notre programme syndical. C’est pourquoi l’UBT a rédigé un mémorandum exposant sa vision.




Faire front contre l’extrême droite


À en croire les sondages d'opinion, 25 % des Flamands seraient tentés de voter pour le Vlaams Belang. Et même s'il n’existe pas d’équivalent du Vlaams Belang en Wallonie, nous y voyons aussi des partis extrémistes faire leur apparition ou des partis traditionnels comme le MR se rapprocher de plus en plus de l’extrême droite. Les ouvriers du transport qui envisagent de voter pour l’extrême droite font une très grave erreur. Ces partis n’ont en effet pas du tout l’intention de mener une politique favorable au travailleur lambda. Le Vlaams Belang ne s’est aucunement opposé au renforcement de la loi de 1996 qui a gelé nos salaires et le parti a voté au Parlement européen contre le relèvement des salaires minimum. La liste des positions asociales du Vlaams Belang et consorts est longue. Et ne vous méprenez pas, le Vlaams Belang est un parti anti-syndicat et n’hésitera pas à mettre l’UBT hors jeu et donc également à s’attaquer à vos droits à la moindre occasion. L’histoire nous apprend en effet que lorsque l’extrême droite arrive au pouvoir, elle s’attaque en premier lieu aux syndicats, allant même jusqu'à les interdire.



Ne pas rester sur « le banc de touche »


En tant que membres de l’UBT, nous savons qu’il est important de collaborer avec les partis politiques dont le programme est très proche de celui de la FGTB et de l’UBT. Il s’agit des partis socialistes Vooruit et PS. Ils ne restent pas sur le banc de touche, mais prennent leurs responsabilités. Cela signifie aussi qu'ils trouvent des compromis, que nous ne pouvons pas toujours accepter et contre lesquels nous faisons aussi campagne s'il le faut. Nous ne pouvons toutefois pas nier que, grâce aux socialistes, nous avons obtenu un relèvement des pensions et du salaire minimums, ainsi que la protection du mécanisme d’indexation (faisant de la Belgique le pays européen où les salaires ont le mieux suivi les flambées des prix). Nous savons également que, grâce à l’aide de Pierre-Yves Dermagne, ministre socialiste de l’Emploi, nous avons trouvé une solution, après négociation, pour garantir le statut de nos dockers face à une nouvelle attaque de Fernand Huts et compagnie.


Deux femmes à l’Europe !


L'importance de l’Union européenne est souvent sous-estimée. Pourtant, 85 % des règlementations dans le secteur du transport sont décidées au niveau européen. Citons par exemple les Paquets Portuaires qui mettent à mal le statut de nos dockers et le Paquet Mobilité qui détermine notamment les règles de cabotage dans le secteur du transport routier ou les temps de conduite et de repos des chauffeurs de poids lourds et d’autobus. Depuis des années déjà, l’UBT peut compter sur le soutien actif de Kathleen Van Brempt de Vooruit au Parlement européen. C’est par des actes sur le terrain du Parlement et non avec des belles paroles depuis le banc de touche qu’elle a soutenu la lutte de l’UBT pour le statut des dockers et pour un Paquet Mobilité censé nous permettre de lutter contre le dumping social. Avec Estelle Ceulemans, actuellement encore secrétaire FGTB à Bruxelles, elle continuera de se battre au Parlement dans les années à venir pour une Europe sociale et démocratique. L’UBT compte sur ces deux femmes pour défendre les intérêts syndicaux des ouvriers du transport. Enfin, de nombreux membres de l’UBT figurent sur les listes du PS et de Vooruit pour les prochaines élections. Ceux-ci ont notre soutien !


Frank Moreels

Président de l’UBT

L’IMPACT DE LA
RÉVOLUTION NUMÉRIQUE
SUR NOTRE TRAVAIL

À l’ère de la numérisation rapide, de l’automatisation et de l’intelligence artificielle (IA), le secteur du transport a subi une profonde transformation. Quelles en sont les conséquences pour l’emploi et les travailleurs ? Frank Moreels, président de l’UBT, se penche sur cette importante évolution dans son livre « Le monde est à nous ».


Encore récemment, on craignait que l’automatisation et la numérisation fassent disparaitre des emplois. On peut voir les choses différemment : en soi, ce n'est pas la technologie qui menace l'emploi, ce sont les changements dans les modèles d’entreprise.

Il est crucial d'apporter certaines nuances aux prévisions générales véhiculées en matière de perte d’emplois due à l’automatisation. Par exemple, dans le cas des chauffeurs poids lourds, l’accent est mis sur la diversité de leurs tâches, qui ne peuvent pas être toutes effectuées par des machines. Des études, dont celles de McKinsey et du Forum économique mondial, prédisent également tant la perte que la création d’emplois dues à l’impact de la numérisation.

En tant que syndicat, nous sommes responsables de la protection des droits des travailleurs face aux évolutions technologiques. L’apparition du travail via des plateformes est citée comme un défi supplémentaire, appelant les syndicats à développer de nouveaux modèles d’entreprise et à offrir leurs services à de nouveaux groupes cibles.

Avec l’essor de l’e-commerce durant la pandémie de COVID-19, le secteur de la logistique a connu une croissance sans précédent. La demande en services de livraison a explosé et des entreprises comme Amazon, qui ont joué un rôle de leader dans cette expansion, ont vu leur chiffre d’affaires augmenter de manière considérable. Néanmoins, toute médaille a son revers : cette croissance est parfois synonyme de mauvaises conditions de travail et d’exploitation pour les travailleurs, notamment dans de grandes entreprises comme Amazon. Nous plaidons pour une contribution équitable des systèmes automatisés au bien-être social via la fiscalité. La législation, la transparence et les cadres éthiques sont des éléments nécessaires aux évolutions technologiques.


Enfin, nous devons prendre garde à la puissance croissante des géants de la technologie et souligner la nécessite d'un contrôle accru, d'une participation à la démocratie et d'une gestion transparente des données.

En tant que syndicat, nous sommes prêts à faire face à cette évolution numérique non seulement sur le plan technologique, mais aussi et surtout sur le plan humain et social, en plaçant le bien-être et les intérêts des travailleurs au centre de nos priorités.


Lire le chapitre complet sur ce lien pour en savoir plus sur l'impact de la révolution numérique sur l’emploi et d’autres aspects cruciaux de notre société.

Les élections sociales débuteront le 12 mai. Il s’agira d'un moment crucial pendant lequel les travailleurs éliront les représentants qui défendront leurs intérêts au travail. Cette année, l’UBT-FGTB est fière de vous présenter sa liste portant le numéro 3. Nous vous appelons à faire le choix d'un vote fort, pour une représentation forte dans votre entreprise.

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Franchement fort. Votez 3 !

POUR UNE VOIX FORTE, VOTEZ 3

L’action « parkings de noël » de l’UBT :
une action nécessaire contre les pratiques malhonnêtes

Le samedi 23 décembre 2023, l’UBT a entrepris une vaste mission de reconnaissance des parkings de Noël à travers la Flandre. Nous avons constaté des camions portant une plaque d'immatriculation étrangère abandonnés sur différents parkings isolés et des terrains d’entreprises. Leurs chauffeurs, souvent d’origine étrangère, ont passé les fêtes dans leur pays d'origine.

Leur outil de travail, à savoir un camion immatriculé à l'étranger, étant resté en Belgique, ces chauffeurs tombent sous la réglementation belge spécifique en matière de travail. Ils doivent par conséquent être occupés selon les conditions de travail et de rémunération belges, chose qu'ils ignorent la plupart du temps.


Conscients du fait que ces chauffeurs travaillent souvent selon les conditions de travail et de rémunération de pays européens où la main-d'œuvre est moins chère, comme la Roumanie ou la Bulgarie, nous avons transmis toutes nos constatations (photos, vidéos et adresses) aux services d'inspection compétents durant les vacances de Noël. Nous leur avons demandé d’effectuer des contrôles ciblés des temps de conduite et de repos, des contrats de travail, du retour des véhicules et du retour des chauffeurs.


Début janvier, les services d'inspection nous ont informés que des contrôles avaient eu lieu. L'une des entreprises que nous avons dénoncées cette année avait déjà été contrôlée et condamnée à une amende l’année passée. C’est certainement de nouveau ce qu'il va se passer. Toutefois, nous avons été frappés de constater que bien moins de camions étaient stationnés dans certains points-clés. Cela nous laisse supposer que des patrons véreux entreposent les camions dans des bâtiments ou sur des parkings à l'abri des regards et plus difficiles à trouver.

Notre rapport sur les parkings de Noël a reçu la couverture médiatique nécessaire et a capté l’attention des instances compétentes. Le cabinet du ministre fédéral de la Mobilité, Georges Gilkinet, a été informé de nos découvertes par les services d'inspection.


Un plan d’action national sera élaboré de manière proactive afin de lutter contre les abus, renforcer les contrôles et infliger des amendes sévères aux employeurs qui s’adonnent à ces pratiques. Nous appelons donc le ministre à non seulement infliger une amende à ces entreprises, mais aussi à leur retirer leur licence belge. Ce n’est que de cette manière que les entreprises malhonnêtes disparaîtront du secteur.


>> Regardez la vidéo ici

NOUVEAU PLAN DE TRANSPORT  :

néfaste pour les voyageurs et les chauffeurs

Le 6 janvier, l’UBT a mené une action dans les 5 chefs-lieux flamands pour des transports en commun plus performants. La date de l'action n'a pas été choisie au hasard puisqu'elle coïncidait avec le lancement du nouveau plan de transport de De Lijn. De belles paroles ne suffisent pas à changer la réalité : de nombreux usagers voient les transports en commun disparaître de leur environnement direct. Même si les axes principaux seront mieux desservis par des bus qui, en théorie, circuleront plus rapidement, les voyageurs doivent toujours être en mesure d’accéder au bus.


Résultat de l’exercice : des milliers d’arrêts supprimés, des milliers d’arrêts ne servant plus qu’au transport sur mesure (donc pas de ligne fixe) et des milliers d'usagers sans transports en commun aux alentours. Les transports en commun en Flandre souffrent depuis déjà des années du manque d'investissements et de lacunes dans l’offre. Quiconque pensait que cette réforme offrirait une solution, se méprend. La réforme n’est pas fondée sur les besoins, mais sur un principe de profit économique et libéral : les transports en commun ne doivent pas générer de pertes et doivent rapporter de l’argent.



Cela signifie supprimer l’offre dans les zones rurales (non rentables) et investir dans les villes et les axes principaux (rentables). De ce fait, la demande n’est pas satisfaite, mais simplement mise de côté. Qui en sont les principales victimes ? Les voyageurs vivant en dehors des centres-villes qui dépendent des transports en commun. Même avec une solution alternative telle que la voiture, ils seront désormais laissés pour compte, surtout en dehors des grandes villes et des axes principaux.


Les chauffeurs en subissent également les conséquences. Ils doivent de plus en plus souvent travailler en services coupés, avec une période d’heures non payées entre deux blocs d’heures payées. Alors qu'il était autrefois principalement question de deux blocs, on parle maintenant déjà de trois blocs. La journée de travail de certains chauffeurs devient ainsi déraisonnablement longue, sans aucune forme d’indemnité ou de compensation supplémentaire.


En outre, on observe une évolution marquée vers le transport flexible, ce qui est tant problématique pour les passagers que pour les chauffeurs. Le transport flexible est assuré par le biais de statuts moins bien rémunérés, ce qui désavantage financièrement les chauffeurs. Ce changement ne rendra pas le métier plus attrayant, bien au contraire.

Les transports en commun flamands sont malmenés depuis des années par la stratégie de sabotage des partis libéraux de droite NVA et Open VLD, nous laissant ainsi délibérément un budget insuffisant ainsi qu'une offre limitée et de piètre qualité. Le manque de budget et d'investissement dans cette réforme est camouflé par de grands mots tels qu’une organisation plus efficace et une meilleure planification, mais, en réalité, il s’agit d'une politique asociale qui supprime des services pour des personnes pour lesquelles des transports en commun efficaces et forts sont essentiels.


Pourtant, la Flandre et la Belgique ont désespérément besoin de bons transports en commun. Les embouteillages augmentent d'année en année, la multiplication des voitures sur les routes est néfaste pour l'environnement et l'habitabilité des villes, ainsi que la cohésion sociale, ne pourront s’améliorer qu'avec des transports publics performants. L’UBT-FGTB appelle donc le gouvernement à investir réellement dans des transports en commun de qualité, durables, fiables et attrayants tant pour les voyageurs que pour le personnel.

Satisfaction au travail pour tous en hiver


Travailler au port en toute sécurité par temps glacial.


En hiver, nos ouvriers portuaires doivent faire face à des conditions climatiques difficiles qui ont un impact sur leurs conditions de travail. Ces dernières semaines, il a fait extrêmement froid et il a beaucoup neigé. En tant que syndicat, nous accordons énormément d'importance à la mise en place de mesures hivernales efficaces pour garantir la sécurité, le bien-être et la productivité de nos ouvriers portuaires.


Pourquoi des mesures hivernales sont-elles importantes ?

Un port constitue un maillon crucial dans le commerce international, et le bien-être des ouvriers portuaires est donc d’une grande importance pour le bon déroulement et la sécurité des opérations. En hiver, les conditions climatiques difficiles comme le froid, la pluie voire la neige entrainent des risques supplémentaires. En tant que syndicat, nous considérons qu'il est aussi de notre devoir de veiller à ce que la satisfaction au travail reste élevée et surtout que la sécurité reste garantie en hiver. Nous avons demandé à Bart Pierré, délégué principal UBT Port, comment un syndicat comme le nôtre peut garder la situation sous contrôle durant une telle offensive hivernale.


Quelles mesures hivernales spécifiques sont-elles actuellement en vigueur au port d’Anvers ?

Bart Pierré: Les entreprises reçoivent au préalable un avis de sécurité de notre service commun de prévention interne, expliquant les mesures de précaution à prendre. Il s’agit entre autres d’assurer un approvisionnement suffisant de produits d’épandage et de mettre en place d'un plan pratique d’épandage. En outre, les entreprises doivent mettre gratuitement à la disposition de nos ouvriers portuaires des boissons chaudes et un lieu confortable où ils peuvent se réchauffer à tour de rôle.


Comment nous assurons-nous en tant que syndicat que les mesures sont bien appliquées ?

Bart Pierré: Nous nous concertons constamment à ce sujet lors des réunions du groupe de pilotage et du CCPPT où tous les délégués sont représentés. Il est essentiel d’être proactif.

Avant l'arrivée de l'hiver, une checklist des « mesures hivernales » avait été établie par l’UBT afin de prendre le pouls de la situation et de maintenir les entreprises en alerte face à ce qui pourrait survenir.


Afin de rendre le travail de nos ouvriers portuaires aussi confortable que possible dans ces conditions hivernales, nous améliorons constamment les vêtements de travail prescrits. Actuellement, nous proposons des sous-vêtements thermiques, nous testons de nouvelles chaussettes, nous introduisons un nouveau modèle de gants résistants au froid et nous travaillons sur un tout nouveau pantalon d'hiver à bretelles. Étant donné que la production du modèle précédent a cessé, nous avons créé un nouveau modèle en collaboration avec le fabricant de la fameuse combinaison d'hiver pour les matelots de pont. Ce modèle sera bientôt présenté lors d'une réunion et, s'il répond à toutes les normes, la phase de test débutera. Malheureusement, ce nouveau modèle ne sera pas disponible avant l’hiver 2024/2025 au plus tôt, selon la date de son approbation.


Ainsi, alors que nous nous armons contre les défis hivernaux, nous pouvons déjà rêver des jours plus chauds qui se profilent à l’horizon ! Restez au chaud !


LE MOUVEMENT UBT YOUTH RÉCOLTE 2.400 €
POUR LA « WARMSTE WEEK »
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Le 16 décembre 2023, l’UBT, fière de sa section jeunes BTB Youth, a organisé un marché de Noël chaleureux dans la salle des fêtes de l’UBT-FGTB à Anvers. La collecte de plus de 2.400 € pour la Warmste Week a été un franc succès, ce qui les a incités à réitérer cette initiative chaque année.

La salle des fêtes a accueilli quelque 250 visiteurs qui ont pu déguster de délicieuses spécialités, dont de la soupe, du glühwein, du genièvre, des gaufres et des hot-dogs. Lors de la Warmste Week, des membres de l’UBT Youth se sont rendus à Bruges pour remettre le chèque à l'œuvre caritative.

Glenn Mannien, délégué permanent de l’UBT-FGTB, a partagé son enthousiasme : « Notre section UBT Youth a proposé l’idée et a organisé un marché de Noël accessible en collaboration avec « Draag de Jeugdzorg ». Nous avons accueilli quelque 250 personnes. »

Pour la première fois, l’UBT-FGBT a organisé un marché de Noël, qui s’inscrit toutefois parfaitement dans le cadre de ses initiatives. M. Mannien a souligné l’intention de réitérer cette tradition de Noël chaque année et a précisé que l’UBT Youth Movement ne se mobilisait pas uniquement pour des festivités. « Nous mobiliser pour des objectifs sociétaux fait partie de nos valeurs fondamentales. Lever des fonds pour une œuvre caritative avec un marché de Noël y correspond totalement. »

Les marins enfin sous les feux des projecteurs

Le mercredi 17 janvier 2024, la Commission européenne a organisé un atelier passionnant sur le métier de marin. L’accent a été mis sur l’impact des conditions de vie et de travail et la formation des marins sur la sécurité maritime.

Dans un monde où 85 % de toutes les marchandises sont commercialisées par la mer, l'importance des marins reste parfois sous-estimée. Nombreux sont ceux qui commandent en ligne sans se rendre compte que, derrière cette opération, se cache une machine mondiale dont les marins constituent un rouage essentiel. Heureusement, la Commission européenne a pris l’initiative de mettre ce métier à l’honneur et d’aborder d'importantes questions.

La grande question est maintenant la suivante : nos efforts pour dénoncer les dérives auprès de différentes instances européennes ont-ils porté leurs fruits ? L'une des questions abordées concerne la problématique de la sécurité sociale des marins européens qui travaillent sur un navire battant pavillon européen. Selon la réglementation, ils doivent être pris en charge par la sécurité sociale du pays en question. Bien que la plupart des pays respectent scrupuleusement ces règles, Chypre, Malte et Madère s’avèrent plus laxistes.


Nous dénonçons cette situation depuis des années auprès de nos ministères nationaux, ce qui a débouché sur l’envoi de courriers par le ministre des Affaires sociales et l’implication de l'Autorité européenne du travail (ELA). Au cours de dialogues sociaux, des collègues de différents pays, dont la Belgique, l’Espagne, la Pologne et l’Allemagne ont déclaré être confrontés au même problème.

Il est maintenant temps de s’attaquer en profondeur à ce problème afin que les courageux marins, qui jouent un rôle crucial dans le bon fonctionnement du commerce mondial, bénéficient de la sécurité sociale qu'ils méritent.

L’UBT PASSE À L’ACTION ...

23 décembre 2023


REPÉRAGE DES PARKINGS DE NOËL !

Le samedi 23 décembre 2023, nous avons sillonné les routes des provinces d'Anvers, du Limbourg, de Flandre orientale et de Flandre occidentale pour repérer les parkings dits de fin d’année : des parkings remplis de camions abandonnés, dont les chauffeurs sont retournés dans leur pays d'origine pour passer les fêtes. Nous appelons les services d'inspection à prendre leur responsabilité et à effectuer des contrôles ! Lire la suite


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6 janvier 2024


ACTION POUR DES TRANSPORTS EN COMMUN PLUS PERFORMANTS

Il est temps d’améliorer les transports en commun et de réduire la précarité liée au transport ! L’UBT a offert son soutien aux actions de protestation qui ont eu lieu dans toute la Flandre le 6 janvier. Nous plaidons pour un gouvernement flamand qui investit réellement dans les transports en commun.


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12 janvier 2024


UN TRAVAIL DÉCENT POUR TOUS

Le 12 janvier, l’UBT a assisté à la présentation officielle de la note de politique « Travail Décent » par la ministre de la Coopération au développement et de la Politique des Grandes villes, Caroline Gennez. Le travail décent est non seulement un droit fondamental, mais il est aussi un élément crucial de la lutte contre la pauvreté et la promotion de la prospérité et de l’égalité des genres. Durant la présidence belge du Conseil de l’UE, une nouvelle note de politique « Travail Décent » sera lancée.


À cette occasion, des stratégies nationales et internationales ont été élaborées afin de mettre en œuvre le programme pour la promotion du travail décent. Parmi les participants éminents à l’événement figuraient le ministre belge de l’Emploi, Pierre-Yves Dermagne, le directeur général de l’OIT, Gilbert F. Houngbo, le Rapporteur spécial de l'ONU sur l'extrême pauvreté et les droits de l'Homme, Olivier De Schutter, et le secrétaire général de la CSI, Luc Triangle.