Notre jour de fête - notre journée de lutte !

Le 1er mai est notre fête. La fête des socialistes et de personne d’autre. Mais il s’agit également de notre journée de lutte. En matière de justice sociale, il y a encore bien du pain sur la planche. Rien n’est définitivement acquis. C’est pourquoi nous devons faire la fête le premier mai, parce que nous sommes fiers de ce que nous avons réalisé en tant que socialistes. Mais nous devons aussi rester vigilants et actifs, car la droite (voire l’extrême droite) progresse et n’hésitera pas à revenir en arrière sur les acquis sociaux.


Fiers de ce que nous avons réalisé en tant de socialistes


L’État-providence tel que nous le connaissons aujourd'hui est le résultat de notre combat : une sécurité sociale forte, des services publics solides, un enseignement de qualité pour tous, le suffrage universel… Autant d’accomplissements du mouvement ouvrier, de nous, les socialistes.


Comment aurions-nous survécu à la crise du COVID-19 sans nos soins de santé performants ? Ils sont garants de soins abordables financièrement, contrairement à ce qui se passe aux États-Unis où les citoyens doivent souscrire des assurances privées couteuses pour en bénéficier. Pendant la pandémie, des milliers de Belges se sont retrouvés au chômage de manière temporaire ou pour une durée plus longue. Nos allocations de chômage leur ont permis de subsister.
Tout cela est payé par notre sécurité sociale.


Nous pourrions encore citer bien d’autres exemples illustrant la façon dont notre système de sécurité sociale permet aux citoyens de ne pas se retrouver trop vite sans revenu ou protection. Notre sécurité sociale est un filet de sécurité pour ceux qui en ont besoin en période de crise. Le 1er mai, nous pouvons le proclamer haut et fort : notre État-providence existe grâce aux socialistes !


Des attaques contre nos acquis


Nous pensons souvent que tout ce que nous avons réalisé est acquis pour toujours. Pourtant, rien n’est jamais définitif ! Les employeurs ne manquent pas une occasion de mettre à bas ce que nous avons construit. Trop souvent, les organisations patronales que sont l’UNIZO, la FEB et l’UCM plaident pour la suppression du droit aux allocations de chômage ou pour la suppression de la liaison automatique des salaires à l’indice des prix à la consommation.

Rien que ce dernier scénario aurait entraîné un bain de sang social pendant la période d’inflation galopante résultant de la guerre en Ukraine. Des milliers de travailleurs se seraient retrouvés sans revenu lors de la pandémie.


Et c’est sans parler de Jean-Louis Bouchez, le président du MR. Il ne manque pas une occasion de jeter le discrédit sur les syndicats, surtout la FGTB. Il n’hésite même pas à accuser notre président de la FGTB d’actes criminels. No passaran!


Le danger que représentent les partis d’extrême droite tels que le Vlaams Belang est plus important encore. D’après les sondages, 25 % des Flamands voteraient pour ce parti antidémocratique. Un parti qui fait semblant de défendre l’ouvrier lambda tout en plaidant pour la suppression de la sécurité sociale, en attaquant les syndicats et en faisant des déclarations qui sont à la limite du racisme, voire au-delà.

La N-VA aussi aime les propos de ce genre. Combien de fois le président de la N-VA n’a -t-il pas déjà accusé presque la moitié du monde de tout ce qui tourne mal ? Les socialistes, les Wallons, le monde ‘woke’…


Les problèmes sont toujours la faute « des autres ». Pourtant, la N-VA est au pouvoir en Flandre depuis plus de 20 ans. Si la Flandre - et par extension la Belgique - tourne mal, c’est en premier lieu à cause de la N-VA !


Le fait que la N-VA et le Vlaams Belang mènent campagne contre les ouvriers a encore été mis en évidence lors du dernier vote au Parlement européen sur un revenu minimum européen pour tous. La N-VA a voté contre, le Vlaams Belang s’est abstenu. Ces partis sont des loups dans la bergerie. Ils séduisent la population active avec de beaux discours pour ensuite trahir les travailleurs, le sourire aux lèvres et revêtus d’un costume sur mesure !


Le 1er mai est à nous !


Le 1er mai, nous voyons diverses canailles de droite salir notre fête. Le Vlaams Belang et le MR célèbrent la fête du travail. Ces escrocs volent notre héritage. Sans scrupules, il essaient de s’approprier l’héritage de notre mouvement. Ce n’est pas la première fois dans l’histoire que la droite (voire l’extrême droite) agit de la sorte. Jean-Louis Bouchez et Tom Van Grieken devraient avoir honte. Ils ne peuvent prétendre à rien de ce que nous, les socialistes, avons accompli. Leur seul objectif est de détruire les acquis du mouvement ouvrier. Ne vous laissez donc pas berner par leur discours mensonger.


La fête du travail est à nous et à nous seuls ! C’est notre jour de fête, notre journée de lutte !



Frank Moreels
Président de l’UBT

ITF Road/Urban Transport Conference
13-16 mars 2023

L’ITF Road/Urban Transport Conference s’est tenue du 13 au 16 mars 2023. Lors de cette conférence, différents thèmes ont été développés, parmi lesquels la crise dans les chaînes d'approvisionnement du transport routier, les droits des travailleurs, l’égalité des genres dans le secteur du transport, la durabilité et la bonne gouvernance.


Grâce à ces conférences internationales, l’UBT prend le pouls de l’activité internationale car le travail syndical ne s’arrête pas aux frontières de la Belgique ou de l’Europe. Nous voulons compter parmi les acteurs des décisions internationales importantes.


Le premier jour a essentiellement été consacré au transfert du pouvoir du capital aux travailleurs et à la responsabilisation des entreprises dans les chaînes d'approvisionnement du transport routier. Une motion présentée notamment par l’UBT-FGTB a été acceptée à l’unanimité, en vue de promouvoir des ‘safe rates’ pour les ouvriers du transport dans le monde entier.


Le deuxième jour, l’UBT et la CSC ont présenté une motion, adoptée à l’unanimité, concernant la protection des droits des travailleurs et l’amélioration de la sécurité et de la durabilité dans le cadre des voyages en bus longue distance. Des tables rondes ont également été organisées sur l’égalité des genres dans le secteur du transport et de l’entreposage, la responsabilité des chaînes d’approvisionnement et les rapports de forces dans l’économie de plate-forme.


Le troisième et le quatrième jour, l’accent a été mis sur les transports publics urbains, en vue de consolider la vision de l’ITF sur le transport public et de la développer dans le contexte du redressement post-Covid, des tendances dans le secteur et de la situation d’urgence climatique.

"Cette expérience nous a également permis de construire un nouveau réseau de contacts internationaux. Elle nous a fait prendre conscience que les défis du secteur étaient similaires dans le monde entier, à la seule différence que nous, syndicat belge, disposons d’autres moyens et connaissances acquis grâce à une plus grande expérience sur le terrain."


Sabrina Lossignol
Propagandiste
UBT-FGTB

Cette conférence a constitué une plate-forme de discussion et de collaboration fructueuse entre les syndicats, les pouvoirs publics et les employeurs, dans le but de relever les défis dans le secteur du transport et de trouver des solutions pour une industrie du transport plus durable et plus juste.


Sabrina Lossignol, participante à la conférence et propagandiste de l’UBT, a déclaré : « Les échanges avec les différentes organisations syndicales ont été une source précieuse d'enrichissement humain et professionnel. Cette expérience nous a également permis de construire un nouveau réseau de contacts internationaux. Elle nous a fait prendre conscience que les défis du secteur étaient similaires dans le monde entier, à la seule différence que nous, syndicat belge, disposons d’autres moyens et connaissances acquis grâce à une plus grande expérience sur le terrain. Nous continuons de mettre tout en œuvre pour améliorer les conditions de travail, la lutte n’est pas encore tout à fait terminée. »

Mesures sévères après un contrôle à grande échelle dans le secteur des taxis à l’aéroport de Zaventem

Le 17 mars, une action de contrôle de grande envergure a été menée auprès des taxis à l’aéroport de Zaventem. Pas moins de 41 infractions ont été constatées, très graves pour certaines, comme la conduite sous influence de drogues. Les autorités annoncent un durcissement des poursuites avec la comparution systématique des contrevenants devant le tribunal de police. En outre, à partir du 18 juin 2023, les services de contrôle procéderont systématiquement à la saisie du véhicule si le conducteur concerné n'a pas la licence, une fausse licence ou une licence arrivée à échéance, n'est pas titulaire du certificat de capacité de chauffeur ou s'il est pris en flagrant délit de racolage illégal de clients à plusieurs reprises.


L’UBT-FGTB souligne depuis des années la nécessité de durcir les contrôles et de renforcer les services publics réalisant ces contrôles. Par cette approche, les services de contrôle souhaitent adresser un message clair au secteur des taxis et accroître la sécurité des passagers. En effet, il est essentiel que les compagnies de taxis respectent les règles et que leurs véhicules répondent aux exigences légales. Les passagers doivent avoir la certitude qu’ils seront transportés en toute sécurité et en toute légalité.

L’UBT-FGTB applaudit donc à cette action des services de contrôle. Il est important de durcir le ton face aux contrevenants et de mobiliser des moyens suffisants pour réaliser ces contrôles. Ces mesures permettront de garantir la sécurité des passagers et de créer une concurrence loyale dans le secteur des taxis.

Du point A au point B avec brio :

respect pour nos as du déménagement !

Cette année, nous souhaitons à nouveau mettre nos déménageurs à l’honneur, car ils méritent cette reconnaissance pour leur dur labeur. Pendant la semaine du 24 avril, nous rendrons visite à plusieurs entreprises de déménagement dans le cadre de notre action baptisée la « Journée du déménageur ».


Le but est de témoigner notre estime à ces employés professionnels qui font le maximum au quotidien pour aider les gens à déménager, que ce soit dans le domaine professionnel ou privé.


Aucun représentant de notre équipe n’est passé dans votre entreprise ou s’agissait-il précisément d’un jour de vacances ? Pas de problème ! Passez dans notre bureau local et nous vous y mettrons à l’honneur. Les déménageurs savent mieux que personne que déménager va bien au-delà du transport de caisses d’un point A à un point B. Grâce à leurs compétences, tous les objets sont emballés, transportés et déballés soigneusement et rapidement. Qu’il s’agisse d’un vase fragile ou d’une armoire solide, ils veillent à ce que tout arrive intact à destination.

Parking flambant neuf enfin ouvert avec un an de retard !

Au port d’Antwerpen, les camionneurs peuvent enfin accéder au Linkeroever pour se reposer. La construction a pris un an de plus que prévu. Le parking dans la zone portuaire de Kallo comporte 280 places et doit offrir une solution pour les nombreux camions qui stationnent chaque jour au bord de la chaussée. Ce nouveau parking a coûté 10 millions d’euros.


L’expertise de l’UBT entendue


Nous constatons que l’initiateur, le port d’Antwerpen, a en grande partie tenu compte de l’expertise de l’UBT. Le parking est gratuit et un grand bloc sanitaire a été équipé de douches et de toilettes pour hommes et femmes. La construction a été réalisée avec des matériaux durables et tout a été spécialement conçu pour éviter le vandalisme et faciliter l'entretien. Outre les nombreuses caméras installées sur le terrain, pour avoir l'œil sur tout, une équipe de gardiens passe chaque jour et les toilettes et les douches sont nettoyés quotidiennement. Il y a des couloirs de tri pour les déchets et le wifi gratuit pour les chauffeurs. Par ailleurs, des panneaux solaires, une pompe à chaleur et des grands bassins de collecte des eaux de pluie apportent une touche durable et écologique au parking. Quelques distributeurs de boissons et de snacks ont également été prévus. Des bancs de pique-nique couverts permettent aux chauffeurs de discuter avec des collègues en soirée.

La concession doit mettre les points sur les i


Seul point critiquable : le terrain n'est pas totalement clôturé et n'est pas équipé de barrières d'entrée ou de sortie. Un parking fermé accessible par enregistrement renforcerait le sentiment de sécurité des chauffeurs, ce qui n’est pas (encore) le cas actuellement. L’objectif est de donner le parking en concession et il est espéré que le concessionnaire installera les barrières d'entrée et de sortie manquantes, équipées d’un système d'enregistrement. Il est en tout cas tenu d’installer au moins dix bornes rapides pour camions électriques.



PARKING GRATUIT SANS PERSONNEL NI STATION-SERVICE

  • Adresse : Ketenislaan 9130 Beveren (Kallo) GPS 51.267014 4.287901
  • 280 places
  • Pas totalement clôturé, sans barrière ni portail
  • Douches/toilettes en matériaux durables : WC, lavabos et douches en aluminium, revêtement mural en plastique
  • Hommes : 3 lavabos, 8 urinoirs, 4 toilettes à la turque, 4 toilettes ordinaires, 8 douches
  • Dames : 3 lavabos, 2 douches, 2 toilettes
  • 1 toilettes pour les personnes en chaise roulante

Grève historique des chauffeurs routiers d'Europe de l'Est en Allemagne

RÉVOLTE CONTRE DES ANNÉÉS D'EXPLOITATION PAR LES EMPLOYEURS ET LES DONNEURS D'ORDRE

Les chauffeurs des sociétés de transport polonaises Lukmaz, Agmaz et Imperia - appartenant toutes au même chef d’entreprise - sont en grève sur un parking à Gräfenhausen sur l’A5 près de Weiterstadt (Darmstadt-Dieburg) depuis le 7 avril parce qu'ils n'ont pas reçu de salaire depuis plus d'un mois. « Il est historique que des chauffeurs exploités d'Europe de l'Est refusent de travailler pendant plus d'une semaine parce qu'ils en ont assez d'avoir été exploités pendant des années », explique Frank Moreels, président de l’UBT. « Ils ont le soutien de l’ETF et de tous les syndicats de transport qui y sont affiliés. »


Intimidation par une milice privée


A un moment donné, la situation a dégénéré lorsque le chef d’entreprise a tenté d’intimider les chauffeurs grévistes avec une milice privée. A bord de véhicules blindés et en tenue de combat, cette milice avait pour mission d’intimider les chauffeurs poids lourd et, si nécessaire, de recourir à la violence pour s’emparer des camions. Heureusement, la police était présente et est parvenue à désamorcer le conflit. Dix-neuf personnes ont été arrêtées, dont le propriétaire de l’entreprise de transport polonaise.


Les donneurs d’ordres doivent prendre leurs responsabilités !


Les chauffeurs des différentes entreprises polonaises conduisaient pour le compte de grandes entreprises telles qu’Ikea, Volkswagen, DHL, LKW Walter, Sennder et CH Robinson. L’ETF demande aux grands acteurs économiques qui utilisent des sociétés de transport malhonnêtes et criminelles de cesser de faire des affaires avec le propriétaire de ces sociétés de transport polonaises. « Les acteurs économiques détiennent la clé pour mettre fin à cette exploitation et à ce dumping social », déclare Frank Moreels. « Dans cette course aux transports toujours moins chers, l’exploitation et les activités criminelles sont le seul moyen d’atteindre ce prix beaucoup trop bas. Il est urgent de mettre un terme à cette situation. »


Safe rates pour le secteur européen des transports


Le dumping social dans le transport routier ne peut cesser que si les clients paient un prix décent pour le transport routier. Il est donc urgent que ces donneurs d'ordre économiques paient de meilleurs tarifs. Tant qu’ils continueront à se soustraire à leurs responsabilités en tirant les tarifs vers le bas, seules les entreprises de transport criminelles exploitant leurs chauffeurs et bafouant toutes les règles pourront continuer à exercer leur métier. Il est grand temps de changer d’attitude en Europe.

Maryem et Bijou aiment leur travail de bagagiste à l’aéroport !
Elles ne veulent pas d’un traitement spécial !

Savez-vous qu’un bagagiste traite parfois jusqu’à 30 000 kilos de bagages en 1 jour ? Ces travailleurs ne reculent devant rien. Ces deux dames fortes le démontrent au quotidien.


P.-S. : Le 8 mai, c’est la journée du bagagiste. Nous mettrons ces travailleurs acharnés à l’honneur !

Priorités européennes pour le bien-être de nos ouvriers portuaires 

Fin mars, les syndicats portuaires européens se sont réunis à Valence afin de discuter de thèmes importants pour les dockers.


Il a été question de l’utilité d’un dialogue social européen dans lequel les interlocuteurs sociaux auraient une plus grande marge de manœuvre pour négocier des améliorations sur le lieu de travail. Les participants ont finalement préféré opter, à plus longue échéance, pour des négociations entre interlocuteurs sociaux sans ingérence de l’Europe dans l’espoir d’obtenir de meilleurs résultats. Cette décision doit toutefois encore être approuvée par l’ensemble des interlocuteurs sociaux avant qu’il puisse être question de résultats obtenus.

 

Par ailleurs, les syndicats de Belgique, d’Espagne et d’Italie ont organisé une table ronde sur les systèmes de pools en vigueur dans ces pays afin de réglementer l’emploi dans les États membres concernés. Il était intéressant d’apprendre que les pays appliquant un système de pools peuvent garantir une plus grande efficacité dans les terminaux et offrir une meilleure protection sociale à leurs membres que les pays ne recourant pas à un tel système.


Il a également été question de la tonnellerie en Belgique et aux Pays-Bas, un métier exercé dans nos ports où il reste une grande marge de manœuvre, au sein de l'Europe, pour tenter d'imposer des améliorations sur les bateaux qui ne sont pas toujours entretenus correctement par leurs propriétaires. Les syndicats de tonneliers en provenance des différents pays ont convenu de rester en contact et de se tenir informés des nouveaux outils, environnements de travail et solutions ergonomiques en vue de rendre le travail plus supportable à l’avenir.


L’UBT accorde une grande importance au syndicalisme international et au partage de nos meilleures pratiques, en tant que syndicat bien organisé, avec d’autres syndicats en vue d’améliorer les conditions de travail.

Les jeunes ouvriers portuaires se préparent au syndicalisme européen et à la politique


Des ouvriers portuaires jeunes et pensionnés se retroussent les manches

Depuis la création de notre action auprès des jeunes en 2017, le groupe professionnel des ports investit dans la formation et la cohésion des jeunes ouvriers portuaires en vue de les préparer aux obstacles syndicaux et aux actions politiques pouvant avoir un impact sur leur travail. Afin de garantir qu’un nouveau groupe de jeunes ouvriers portuaires soit prêt à prendre le relais de la génération actuelle de jeunes engagés, nous avons décidé de donner à quelques jeunes intéressés une formation théorique sur la politique belge et européenne et la façon dont elle influence la vie quotidienne des ouvriers. Fort de ces connaissances, ce groupe pourra ensuite être mobilisé au sein des fédérations européennes et internationales du transport afin de participer à des actions et des débats syndicaux mondiaux.

Conformément à la tradition et pour la première fois depuis la crise sanitaire, une aide physique sécurisée a de nouveau pu être apportée au centre de repos et de soins De Mick à Brasschaat. Ce centre avait été fondé par l’UBT afin de soigner les ouvriers portuaires atteints de tuberculose pulmonaire pendant leur rééducation. Une collaboration entre nos permanents, nos (pré)pensionnés et nos jeunes a conduit près de 20 personnes à effectuer divers travaux et rénovations dans le centre. Ces mains secourables ont nettoyé les terrasses, ramassé les feuilles recouvrant les chemins, arraché les mauvaises herbes, délimité les places de parking et placé soixante piquets de clôture autour d’un pré afin que le domaine soit prêt pour l’été. Après l’effort, le réconfort : l’équipe a profité d'un drink convivial et promis de revenir rapidement prêter main forte. En tant que groupement professionnel, nous sommes fiers de voir nos membres, toutes générations confondues, démontrer une nouvelle fois que la solidarité n’est pas un vain mot au sein de l’UBT.

RÉGIME PERMANENT DE CHÔMAGE ÉCONOMIQUE INSTAURÉ POUR LA NAVIGATION INTÉRIEURE

RÉGIME PERMANENT DE CHÔMAGE ÉCONOMIQUE INSTAURÉ POUR LA NAVIGATION INTÉRIEURE

Depuis la pandémie de coronavirus, nos bateliers et matelots de la navigation intérieure ont subi de sérieux coups durs. Fermetures obligatoires, restrictions de toutes sortes et entreprises ayant vu leur modèle économique mis sous pression ont poussé le secteur et, plus précisément, nos collègues du transport de passagers par voie maritime pratiquement au bord du gouffre. Heureusement, les aides corona du gouvernement et les efforts de l’ensemble des interlocuteurs sociaux au sein du fonds social pour la navigation rhénane et intérieure ont apporté un certain soulagement. Ils ont permis d’éviter les faillites inutiles et de maintenir le niveau du pouvoir d’achat de nos affiliés. Même si les volumes de fret repartent à la hausse et si les passagers retrouvent progressivement leur intérêt pour le secteur, les niveaux actuels sont encore loin des chiffres pré-corona. Une fois de plus, les interlocuteurs sociaux ont uni leurs forces et, sur notre proposition, le régime temporaire de chômage corona a été converti en un système permanent de chômage économique. L’accord de principe ayant été signé, nous attendons la mise en œuvre technique du côté de l’ONEM.

 

Afin de protéger les entreprises et leurs travailleurs contre les caprices de la météo, le chômage économique pourra être demandé dès lors que la météo ne permet plus de naviguer. A cet égard, nous ne pensons pas seulement aux tempêtes, aux températures glaciales ou aux fortes pluies. Il sera également possible de demander un chômage économique lorsque le niveau des eaux ne permettra plus de naviguer. Ainsi, les niveaux des voies navigables urbaines sont plus susceptibles de fluctuer, en fonction des périodes de sécheresse prolongée ou selon que l'eau en amont est utilisée pour maintenir le niveau des principales voies navigables. Par ailleurs, les interlocuteurs sociaux de la navigation intérieure ont convenu de prolonger le système existant de chômage complémentaire. Une indemnité journalière complémentaire sera prévue, par le biais du fonds social pour la navigation rhénane et intérieure, pour tous les travailleurs touchés par le chômage temporaire. Il s’agit d’un montant de 13 euros pour les matelots, de 18 euros pour les timoniers et de 21 euros pour les bateliers. Ces montants seront indexés. Naturellement, ce nouveau régime s’applique uniquement aux entreprises ressortissant à la commission paritaire de la batellerie.


Pour en savoir plus, n’hésitez pas à prendre contact avec Raf Burm, Section Navigation intérieure de l’UBT-FGTB, raf.burm@btb-abvv.be

L'UBT en action

7 avril 2023


Pâques


Petit clin d'œil : le lapin de Pâques est passé chez Renewi !

17 avril 2023


Visite aux chauffeurs en grève en Allemagne


Le lundi 17 avril, l’UBT-FGTB s’est rendue à Darmstadt afin d’encourager les chauffeurs en grève. Accompagnés des parlementaires européens Vera Tax et Agnes Jongerius, d’Edwin Atema du RTDD et d’Ekin Öztürk de l’ETF (European Transport Workers' Federation), nous avons constaté que les chauffeurs géorgiens et ouzbékistanais étaient toujours déterminés, après 17 jours, dans le combat les opposant à leur employeur polonais qui ne leur a pas versé de salaire depuis des mois. Sur une place de parking, avec un petit bureau improvisé sur palettes, ils rassemblent soigneusement toutes les informations concernant les arriérés de salaires auxquels ils ont droit. Leur mobilisation porte ses fruits : petit à petit, l’employeur délie le cordon de la bourse. Chaque versement d’arriérés de salaire est une victoire pour ces camarades combatifs.

 

Cela fait chaud au cœur de voir une telle solidarité, à la fois entre les chauffeurs et de la part des citoyens de Darmstadt. Ces derniers ont massivement soutenu les grévistes en leur offrant de l’eau, des boissons rafraichissantes et de la nourriture. Avec eux, nous continuons de nous battre pour les droits des travailleurs et de défendre notre position contre le dumping social.


#WeAreBTB #stopsocialedumping.

15 avril 2023


Grand nettoyage de printemps


Le samedi 15 avril, le Youth Movement de l’UBT et quelques membres (pré)pensionnés se sont rendus au centre de repos et de soins De Mick à Brasschaat afin d’apporter leur aide et d’effectuer quelques travaux de bricolage. Une tradition que notre syndicat continue de respecter avec conviction.