Encore 100 jours pour stopper l'extrême droite

Les sondages ne sont que des sondages, dit-on souvent. Seuls les résultats des élections comptent. Les urnes livreront leur verdict le 9 juin 2024.

Pourtant, nous devons tous nous inquiéter sérieusement des derniers sondages réalisés par la VRT et De Standaard. Ils indiquent que le Vlaams Belang séduit 27,8 % des Flamands. L’extrême droite gagne des points et c’est dangereux, à la fois pour la démocratie, pour les travailleurs et pour les syndicats.

De nombreux analystes expliquent qu’il est très difficile d’empêcher le Vlaams Belang d’accéder au gouvernement en Flandre. Vu le recul de la N-VA dans les sondages et la croissance du PvdA, il serait quasiment impossible pour les partis traditionnels de former un gouvernement flamand sans le Vlaams Belang. Mais les analystes se trompent souvent, tout comme les sondages.

Le pouvoir d’achat, une priorité

Les analyses pointent souvent la migration comme raison pour laquelle des électeurs se sentent attirés par un parti raciste qui a fait de la question migratoire son cheval de bataille. Il arrive tout aussi fréquemment que des électeurs désabusés votent en nombre pour des partis extrémistes, comme l’indique également l’enquête précitée. Les gens donnent leur vote à des partis extrémistes et souvent à l’extrême droite parce qu’ils en ont assez de la politique des partis traditionnels.

La crise sanitaire et la guerre en Ukraine seraient sources d’incertitude et inciteraient à voter pour des partis extrémistes (de droite).

Dans le même temps, les sondages révèlent que les Flamands s’inquiètent aussi de leur pouvoir d’achat. La pauvreté gagne du terrain dans notre société. De nombreux travailleurs actifs ont du mal à joindre les deux bouts et peinent à payer leurs factures en fin de mois. Les Flamands, les Wallons et les Bruxellois s’inquiètent de leurs revenus et des nombreuses factures salées qu’ils doivent payer.

Ne pas désespérer !

Les partis de gauche, en particulier Vooruit et le PS, doivent veiller résolument à la sauvegarde du pouvoir d'achat des travailleurs et à la défense de la sécurité sociale pour les personnes en difficulté.

La loi de 1996 doit être révisée afin que l’on puisse à nouveau négocier des augmentations salariales là où l’économie se porte bien. Et non, cela ne doit pas remettre en question l’indexation des salaires.


Hors de question, d’ailleurs, de financer la norme de 2 % pour la défense par des économies sur les soins de santé ou la coopération au développement. Cette proposition du Vlaams Belang est révélatrice de sa véritable nature asociale !

Et oui, il est possible d’adopter des mesures supplémentaires qui protègent le pouvoir d’achat des citoyens. Par exemple, mettre au point une offre de transport public efficace et abordable au lieu d’accorder des subsides pour les voitures électriques, qui sont de toute façon impayables pour l’homme de la rue.

Non aux votes contestataires

Naturellement, beaucoup de critiques peuvent être formulées concernant la façon dont la Belgique est gouvernée et la façon dont certains hommes politiques prennent leur mandat par-dessus la jambe. On doit pouvoir continuer de le dire clairement et sans retenue.

Par ailleurs, en tant que syndicat progressiste, et cela vaut également pour les partis progressistes, nous devons oser dire ce qui va bien. Oser dire que le discours de l'extrême droite selon lequel la Belgique est un pays de singes où plus rien ne fonctionne est un non-sens.

Pendant la crise sanitaire, nos soins de santé ont été mis sous pression, mais ils ont tenu bon. Notre système de chômage a permis aux travailleurs actifs dans des entreprises mises à l’arrêt temporairement de ne pas se retrouver sans revenus.



Et oui, la coalition Vivaldi a adopté de nombreuses mesures qui ne nous ont pas plu en tant que syndicat. Mais si la Belgique est sortie de la crise du pouvoir d’achat déclenchée par la guerre en Ukraine comme le meilleur pays d’Europe (ce n’est pas moi qui le dis, mais l’OCDE), c’est notamment grâce à notre système d’indexation performant qui a été préservé par les socialistes au gouvernement. De plus, le gouvernement sortant a relevé les salaires minimums et la pension minimum. Quand c’est bien, il faut le dire aussi !


Tax the rich!

En 2021, la fortune cumulée des dix personnes les plus riches au monde atteignait 1500 milliards de dollars ! Vous lisez bien ! De quoi construire 6,6 millions de logements sociaux ! D’ailleurs, deux tiers de la richesse créée depuis 2020 ont été captés par les 1 % les plus riches. Comme le disait feu ma grand-mère,
« les richesses sont mal réparties dans le monde ».

Autre exemple du même acabit : entre 2014 et 2018, Elon Musk a bénéficié d’un taux d’imposition réel de 3 %. Fin de l’année dernière, sa fortune était estimée à 238 milliards d’euros au total ! Pendant ce temps, Christine Aber, une vendeuse de fleurs sur un marché en Ouganda, réalisait un bénéfice de 80 dollars par mois, sur lequel elle payait 40 % d’impôts. Il est clair que ma grand-mère avait raison. Les richesses sont mal réparties dans le monde et il faut que cela change.

C’est précisément un sujet sur lequel l’extrême droite reste muette. Le Vlaams Belang fait du foin concernant les migrants et l’éclatement du pays, mais il ne parle pas des vrais problèmes et encore moins des solutions. Il vote même contre un relèvement du revenu minimum au Parlement européen.

Il nous reste cent jours pour stopper la montée de l’extrême droite. Ce devrait être la priorité absolue de tout militant syndical, de tout être progressiste, de toute personne ayant le cœur à la bonne place. Partout où nous allons, nous devons marquer notre opposition, contredire le discours fallacieux de l’extrême droite et promouvoir notre vision progressiste !


Frank Moreels

Président de L'UBT-FGTB

NOUS DEVONS SAUVER LA TERRE
MAIS LES POLLUEURS DOIVENT PAYER

Nous sommes confrontés à des conditions climatiques et à des catastrophes naturelles de plus en plus extrêmes, telles que des inondations et des feux de forêt, qui causent des dégâts énormes dans le monde entier. Ces crises ne connaissent pas de frontières et nécessitent une approche internationale.

Le secteur du transport joue un rôle considérable dans les émissions de gaz à effet de serre, principalement le transport routier et l’aviation. Il est essentiel que ces secteurs changent et qu’ils contribuent à la solution face à la crise climatique.

 

Heureusement, il y a également des avancées dans ce combat, par exemple les efforts de l’Union européenne en vue de réduire les émissions de CO2 et le passage aux combustibles durables dans la navigation. Il est clair que le secteur du transport n’est pas seulement une partie du problème, mais qu’il peut également être une partie de la solution en investissant dans l’innovation et la durabilité.

 

En tant que syndicat, nous appelons à l’action. Nous devons exiger que les coûts de la transition vers une société durable soient répartis équitablement et qu’ils ne soient pas répercutés sur ceux qui peuvent le moins se le permettre. Il faut agir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard.

 

Dans le chapitre ‘Nous devons sauver la terre’ du livre « Le monde est à nous » de Frank Moreels, nous nous penchons sur cette question urgente et sur les solutions envisageables.

Vous pouvez télécharger le livre gratuitement.

L’UBT RENFORCE
L'ACTIVITÉ SYNDICALE DES CAMIONNEURS ET DOCKERS À ABIDJAN

Notre engagement ne se limite pas à parler de solidarité, nous agissons également dans ce sens ! En transmettant nos expériences et en organisant une formation, nous aidons les camionneurs et les dockers d’Abidjan à renforcer leur activité syndicale. Comment nous y prenons-nous ?



Comment faire ? Regardez la vidéo >>


OPÉRATION ALBATROS :
IMPACT ET RENTABILITÉ DES CONTRÔLES

Le mardi 20 février 2024, le SIRS et la police fédérale ont mené une vaste opération de contrôle nommée « ALBATROS » sur le parking de la E40 à Wetteren. Plus de 250 inspecteurs de 18 services publics et d’inspection différents ont coopéré afin de réaliser le contrôle.

 

215 camions, taxis et bus ont été soumis à des vérifications approfondies, l’accent étant mis à la fois sur des aspects techniques et sur les conditions de travail des chauffeurs. Au total, grâce à la coopération étroite et à l’utilisation de nouveaux outils technologiques, 180 infractions ont été constatées sur 154 véhicules.

 

Il s’agissait, entre autres, d’infractions en matière de législation sociale, de temps de conduite et de repos, d’arrimage et de surcharge, de prescriptions techniques, de bien-être animal et de sécurité alimentaire. Par ailleurs, l’administration fiscale flamande et la douane ont perçu des amendes impayées et plusieurs chauffeurs ont été interpelés pour utilisation du GSM au volant, défaut de permis de conduire valable, conduite sous l'influence de drogues, possession de drogues et port d’arme illégal.

 

L’UBT, présente sur place, souligne l'importance d’une approche multidisciplinaire lors de tels contrôles. Les amendes perçues en une seule journée s’élèvent à 125.860,13 euros, ce qui démontre l’efficacité de l’opération. L’UBT plaide pour une augmentation du nombre d'inspecteurs et un renforcement du mandat de l’Autorité européenne du Travail (European Labour Authority ou ELA) afin de mener des opérations de contrôle similaires ailleurs en Europe.


La récente Conférence de haut niveau sur le Contrôle Routier (23 février 2024), organisée par la Belgique lors de sa présidence du Conseil de l'Union européenne, a mis en exergue le rôle crucial de contrôles efficaces dans le secteur du transport. Parmi les étapes essentielles examinées, il a été question d’augmenter le nombre d’inspecteurs, de renforcer la formation et l’expertise et d’étendre les compétences de l’Autorité européenne du Travail (European Labour Authority ou ELA). Des propositions telles que l’utilisation d'outils et de bases de données numériques, ainsi que l’élargissement des règles d’octroi de licences, ont également été mises en avant en vue de garantir le respect des règles. L’UBT soutient la création d’un service d’inspection européen pour le transport routier et espère que ces initiatives seront largement soutenues au sein de l’Europe.


Bilan des infractions :


  • 28 infractions à la législation sociale (travail illégal, exploitation économique, DIMONA…)
  • 22 infractions relatives aux temps de conduite et de repos ou à l’utilisation du tachygraphe
  • 21 infractions en matière d’arrimage ou de surcharge
  • 21 infractions relatives aux prescriptions techniques
  • 2 infractions relatives au bien-être animal et 2 relatives à la sécurité alimentaire
  • des amendes impayées ont été perçues par l’administration fiscale flamande (22) et par la douane (13)
  • 1 personne a été signalée comme faisant l'objet d’un mandat d’arrêt de 18 mois
  • 4 chauffeurs ont été surpris en train d'utiliser un GSM au volant
  • 3 chauffeurs n’étaient pas en possession d’un permis de conduire valable
  • 1 chauffeur a fait l’objet d’un test de drogues positif
  • 2 PV pour détention de drogues
  • 1 PV pour port d'arme illégal

Participation de l’UBT aux débats sur la mobilité européenne et les parkings sécurisés

Les 22 et 23 février 2024, des syndicats et organisations patronales de l’Europe entière se sont réunis à Bratislava (Slovaquie) pour un workshop organisé par la European Labour Authority (ELA). L’accent portait sur le rôle de l’ELA dans le travail transfrontalier et l’emploi de travailleurs dans d’autres États membres de l’UE. La libre circulation des travailleurs et des marchandises au sein de l’UE a entraîné une importante circulation des personnes et des marchandises à travers l'Europe. Actuellement, pas moins de 13,9 millions de citoyens européens vivent et travaillent dans un autre État membre que leur pays d'origine. Cette situation engendre toutefois des défis tels que le dumping social et l’exploitation des travailleurs par des patrons véreux. L’ELA a insisté sur quatre objectifs importants : le renforcement de la coopération entre les autorités nationales, la médiation des conflits entre États membres, la lutte contre le travail au noir et l'amélioration de l'accès aux informations et aux services pour les employeurs et les partenaires sociaux. L’UBT a souligné l’importance d'un véritable service d’inspection européen afin de lutter efficacement contre le dumping social.

 

Le 6 mars 2024, ESPORG (European Secure Parking Organisation) a organisé sa conférence annuelle au Parlement européen à Bruxelles. L’UBT était présente pour écouter les intervenants s’exprimer au sujet de l’amélioration de la sécurité et de la qualité des places de stationnement pour les chauffeurs professionnels le long des autoroutes européennes. Le manque d'aires de stationnement sécurisées et bien équipées constitue une menace sérieuse pour le bien-être des chauffeurs et la sécurité routière. Les parkings sécurisés doivent disposer des installations nécessaires, telles que des sanitaires et des zones de repos, pour permettre aux chauffeurs de prendre leurs heures de repos obligatoires dans des conditions optimales. Un point d’attention important mis en avant est que les chauffeurs évitent souvent les parkings ESPORG, qui répondent pourtant aux normes de l’UE, à cause de leur coût. L’UBT a appelé à une réglementation européenne obligeant les employeurs à prendre en charge les frais d’utilisation des parkings sécurisés par leurs chauffeurs. En outre, l’UBT a souligné la responsabilité qu’ont les grands acteurs de la chaîne d’approvisionnement d’investir dans des parkings sécurisés et des tarifs honnêtes pour le transport routier, position qui a été largement soutenue par les membres présents du Parlement européen et des organisations patronales.


N'oubliez pas de relire l'étude de l'ETF sur la fatigue des conducteurs en Europe : https://bit.ly/3ToH6Vl



GLS n’a pas été condamné pour avoir exploité ses sous-traitants !

Dans la récente affaire impliquant GLS, le tribunal a tranché en condamnant les sous-traitants inculpés pour des infractions avérées. Le fait que GLS n’ait lui-même pas été condamné est toutefois remarquable. L’UBT avait déposé plainte contre GLS en raison de son modèle économique dans les domaines de la livraison de colis et de l’e-commerce, mais le tribunal n’y a pas donné suite. Il a estimé que l’enquête n’était pas assez approfondie, examinant uniquement les infractions commises par les sous-traitants, sans se pencher sur le modèle économique même.

 

La décision rendue souligne la nécessité d'un système de Safe Rates et de Due Diligence dans le secteur du transport routier en Belgique et en Europe. C'est particulièrement vrai dans le secteur de la livraison de colis, où le modèle économique de grands acteurs place les sous-traitants dans une position vulnérable. Les sous-traitants dépendent des grands acteurs, qui déterminent les règles, les prix et les conditions. Cela conduit à de l’exploitation et crée une concurrence déloyale. Bien que le tribunal admette que les conditions imposées aux sous-traitants peuvent violer des normes en matière de travail et de sécurité sociale, il n’a pas statué sur la responsabilité de GLS à cet égard.

 

Pour faire face à ces problèmes, un processus politique a été lancé en Belgique afin de renforcer la législation, en imposant notamment des tarifs minimums au secteur de la livraison de colis. C’est un premier pas vers le principe des Safe Rates dans le secteur du transport routier, ce qui est essentiel pour lutter contre le dumping social et créer un secteur équitable.

 

 

Plan pour une concurrence loyale dans les secteurs du transport routier et du déménagement :
quelles implications pour le secteur ?

Comme annoncé dans l’édition précédente de Be Motion, les PCL Transport routier et Déménagement ont été signés le 21 février. Ces plans, élaborés et signés par des partenaires sociaux et le gouvernement, visent à créer un secteur plus équitable où les droits des travailleurs sont respectés et la fraude combattue.

 

Quels sont les principaux points par secteur ?

 

Secteur du déménagement :

  • Un système clair et obligatoire de déclaration de chantier et d’enregistrement des présences.
  • L’introduction d’une responsabilité solidaire en matière de dettes salariales.
  • Une sous-traitance plus transparente et plus sûre.
  • Un enregistrement amélioré des temps de travail.
  • L’introduction d’un nouveau badge d’identification pour les déménageurs.

 

Transport routier :

  • Le renforcement de la lutte contre le dumping social par les services d'inspection.
  • L’utilisation effective du registre ERRU pour repérer les infractions.
  • L’extension des règles en matière d’autorisation pour rendre tous les transporteurs contrôlables.
  • L’intégration des Safe Rates et de la coresponsabilité en tant que principes inscrits sur le long terme.

 

Le principe des Safe Rates, inclus dans le plan, cherche à imposer des prix justes dans le secteur du transport afin de lutter contre l’exploitation et le dumping social. Ce système fixe des tarifs minimums qui sont nécessaires pour couvrir les frais, payer des salaires justes et respecter les règles en matière de sécurité. Il garantit la transparence de toutes les parties concernées et empêche les donneurs d'ordres de tirer profit de pratiques malhonnêtes. L’application de la coresponsabilité garantit que non seulement les entreprises de transport, mais aussi les donneurs d’ordres sont tenus pour responsables en cas de dumping social. Tout ceci contribue à un secteur plus équitable et plus sûr pour les travailleurs et les employeurs.

Les femmes qui font bouger l’Europe

Dans le cadre d'une collaboration révolutionnaire, la Fédération européenne des ouvriers du transport (ETF) et la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF) ont récemment organisé un séminaire au cours duquel 25 femmes de 9 pays différents se sont réunies pour partager leurs expériences, se soutenir mutuellement et ouvrir la voie vers plus d’égalité entre les genres dans le secteur du transport. Notre collègue de l’UBT Stephanie Vanden Eede y a participé elle aussi. Elle explique pourquoi il est important de faire tomber les barrières existantes.


Stephanie Vanden Eede : « J’ai été honorée d’avoir pu partager le travail de l’UBT dans le domaine des droits de la femme dans le secteur du transport lors du Women’s Committee de l’ETF à Split. J’ai eu le plaisir de pouvoir amplifier les voix et les intérêts des femmes de ce secteur et de pouvoir lutter pour l’égalité des chances, le respect et l’autonomisation à tous les niveaux de l’industrie du transport. »


L'incroyable retour des participants était clair : plus d'initiatives de ce genre doivent absolument être organisées. Le séminaire a servi de catalyseur pour la construction d’un solide réseau régional de femmes dans le secteur du transport, qui se mobilise pour faire tomber les barrières et promouvoir une transformation positive dans le secteur.


Stephanie Vanden Eede : « En tant que syndicat, nous avons le devoir de non seulement défendre les droits des travailleurs, mais aussi d’être vigilant face à l'introduction de l’automatisation et des nouvelles technologies. Dans un monde du travail qui évolue rapidement, nous devons nous assurer que le progrès ne se fait pas au détriment de l’emploi et de la dignité humaine et de la justice au travail. »

DÉCOUVREZ THE PEOPLE’S POD

Plus qu'un podcast ...

(Le podcast n'est disponible qu'en néerlandais pour l'instant)


Bienvenue pour le podcast « The People’s Pod », une initiative personnelle de collègues du groupe professionnel UBT Port. Nous nous adressons à des personnes ordinaires, qui sont curieuses d’en découvrir plus. Toutes les deux semaines, un nouvel épisode est diffusé avec des thèmes que nous rencontrons tous dans la vie quotidienne. Le podcast aborde en détail des questions de société et met en lumière des histoires qui sont souvent ignorées.


The People’s Pod est plus qu'un simple podcast : il s’agit d'un lieu de rencontre pour tous ceux qui s’engagent pour un monde meilleur, une plateforme où la voix des travailleurs ordinaires résonne haut et fort. Dans notre premier épisode, « Le prix de la richesse », avec le président de l’UBT Frank Moreels, vous aurez un avant-goût de ce qui vous attend : des questions sans détour et des réponses réfléchies.

Frank partage ses réflexions sur la façon dont les questions sociales affectent les gens ordinaires, sur la base de son combat pour de meilleures conditions de travail. Nous étudions l'importance de la solidarité, analysons la manière dont la politique façonne notre société et discutons des changements qui doivent être opérés pour un monde plus équitable.


L’agenda des prochains mois est très chargé : nous discuterons notamment de la guerre contre la drogue avec Jinnih Beels, des inégalités avec Melissa Depreatere, de collaboration avec Bruno De Wever, de la résistance avec Dany Neudt et Vincent Scheltiens, de la justice climatique avec Jonas Vanderslycken, d’espionnage en Belgique avec Kenneth Lasoen, de l’aide au développement avec Els Hertogen et de bien d’autres sujets qui façonnent et mettent notre société au défi.

Écoutez dès à présent notre premier épisode via et plongez dans le monde de « The People’s Pod ». Partagez vos réflexions, posez des questions et participez au dialogue.

Suivez aussi The People’s Pod via différents canaux pour rester au courant des annonces, des nouveaux épisodes et des invités spéciaux.

Les syndicats et l’industrie des croisières fluviales unissent leurs efforts pour des milliers de travailleurs

À l’occasion de l’ITB organisé le 6 mars à Berlin, l’European Barge Union (EBU), la Fédération européenne des ouvriers du transport (ETF) et la Communauté internationale RiverCruise (IG RiverCruise) ont signé un accord-cadre contraignant visant à améliorer les conditions de travail à bord de bateaux de croisière.

 

Jacques Kerkhof, secrétaire fédéral de l’UBT Maritime et président de la section navigation intérieure de l’ETF, souligne l'importance de cet accord : « Il s’agit d'une étape importante dans l’amélioration de la qualité de vie de milliers de travailleurs. Il confirme l'applicabilité des règles en matière de sécurité sociale, de santé et de sécurité, ainsi que la liberté de s’affilier à un syndicat. La concertation sociale paie toujours, même s'il nous a fallu beaucoup de temps pour amener le secteur à la table des négociations. Ce résultat montre une fois de plus l'importance des syndicats et de la syndicalisation pour les travailleurs. »

 

Cet accord ouvre un nouveau chapitre dans la collaboration entre les syndicats et les employeurs, visant à créer un secteur européen des croisières fluviales équitable et durable.

Un plaidoyer pour un secteur maritime humain

Lors de la Conférence de Bruxelles sur le bien-être des marins, Jacques Kerkhof a fièrement représenté les intérêts des marins lors d'une table ronde spéciale, en présence du Ministre Paul Van Tigchelt.

Le bien-être des marins est crucial et passe notamment par une rémunération en temps voulu, des assurances sociales correctes et une bonne connectivité numérique à bord. La mise en place d'une meilleure infrastructure numérique facilite non seulement le contact avec les proches, mais permet également aux marins de suivre des cours pendant leurs semaines de congé et de passer un temps précieux avec leur famille.

 

Un sentiment de sécurité à bord est également crucial, avec la mise à disposition d'équipements de protection individuelle adéquats et des marins respectés par leurs supérieurs et qui ont un droit de parole dans leur travail.

L'UBT EN ACTION ...

14 mars 2024


DOCKERS BY NIGHT ...

Kevin Verhaegen, délégué permanent du groupe professionnel UBT du Port d’Antwerpen et son collègue Harry Lauwereins ont intégré l’équipe de nuit et se sont mis en route avec le mobile home de l’UBT.


Kevin : « Pour être proche des gens, vous devez être sur le quai, aussi pendant la nuit. Tout le monde a besoin d’être informé et y a droit. Il est donc important d’être visible. »


>> Accompagnez Kevin et Harry sur la route


16 mars 2024


DÉROUILLAGE AU BAL DES BATELIERS


Cette année encore, le Bal des Bateliers a été organisé dans la salle des fêtes de l’UBT. L’ambiance était assurée, comme toujours ! L’occasion idéale de voir de vieux amis et de s’en faire des nouveaux autour d'un verre, d'un en-cas et de quelques notes de musique. À l’année prochaine !