Le tandem De Wever-Bouchez abuse de la nécessité d'un nouveau gouvernement pour faire payer la facture au Belge qui travaille, c'est-à-dire à nous ! Les gagnants des plans De Wever-Bouchez sont les très riches qui ne supportent pas du tout la charge la plus lourde, bien au contraire.
La nécessité d'une réforme équitable qui redistribue la charge fiscale s'impose. Une réforme qui impose tous les revenus de manière égale et qui garantisse que chaque Belge puisse vivre et pas seulement survivre.
Les forces progressistes à la table des négociations de l' » Arizona » ont besoin de notre soutien. De Wever et Bouchez doivent le savoir : PAS AVEC NOUS !
Le 13 février, nous lancerons un signal qui ne peut être ignoré. Venez en masse ; militants, membres, collègues, amis et famille à Bruxelles pour une déclaration claire et nette :
Pas de bricolage sur l'indice, le pouvoir d'achat est directement attaqué. Surtout celui des dockers et de ceux qui travaillent dans le secteur maritime.
Les pensions sont progressivement supprimées, il faut travailler plus longtemps pour gagner moins. Ne croyez pas que seuls les fonctionnaires sont visés : toutes les pensions - y compris celles des travailleurs du secteur des transports. - vont baisser.
Les emplois de fin de carrière ne sont plus possibles : les pistes d'atterrissage et les crédits d'heures disparaissent.
Votre rémunération plus élevée pour le travail du soir et du week-end sera progressivement supprimée.
Votre employeur pourra vous obliger à faire plus d'heures supplémentaires.
Les allocations de chômage seront réduites, sans véritable aide à l'emploi.
Il n'y a qu'une seule option pour un avenir juste : un signal fort et clair le 13 février !
13 FÉVRIER : VOTRE VOIX COMPTE !
Soutenez les forces progressistes à la table des négociations et faites entendre à Bruxelles : « Pas avec nous ! ».
Frank Moreels
Président UBT-FGTB
Après 10 ans de projets pilotes, la Flandre a définitivement autorisé les véhicules plus longs et plus lourds (VLL). Ces écocombis de 25,25 mètres et de 60 tonnes requièrent toutefois plus que de simples compétences techniques. L’UBT-FGTB souligne que la responsabilité accrue et la complexité qui y sont associées nécessitent des formations obligatoires dans le cadre du Code 95 et une indemnité sectorielle complémentaire pour les chauffeurs de ces véhicules.
La décision de la Flandre montre de nouveau à quel point la politique de mobilité est disparate en Belgique. Alors que la Flandre a établi un cadre définitif, la Wallonie poursuit les projets pilotes et Bruxelles n’a encore rien mis en œuvre. L’UBT-FGTB appelle à une uniformisation des règles en Belgique. C’est n’est qu’ainsi que le secteur pourra déployer les VLL à une plus grande échelle, comme aux Pays-Bas et en Allemagne, où un usage transfrontalier est déjà autorisé.
En outre, l’UBT-FGTB souligne l'impact des VLL sur le réseau routier. Les frais d’usure doivent être compensés par une redistribution équitable des recettes issues de la taxe kilométrique, qui a rapporté plus d'un milliard d’euros l’année passée. Cet argent doit revenir au secteur pour l’entretien des routes, les formations et de meilleures places de stationnement.
Avec des mesures structurelles et des règles de concurrence équitables, l’introduction des VLL peut contribuer à un secteur du transport plus efficace et plus sûr.
Lors d'inspections effectuées dans les vacances de Noël, l’UBT-FGTB a révélé de nouveaux abus : les chauffeurs étrangers abandonnent leurs poids lourds en masse sur les parkings belges pendant les fêtes. Ces « parkings de Noël » sont un signe de dumping social structurel.
Grâce à des actions ciblées, de plus en plus de preuves sont rassemblées, mais le respect des règles européennes reste un problème. Sous la pression d’employeurs véreux, les chauffeurs n’enregistrent souvent pas leur temps de trajet. L’UBT-FGTB condamne l’attitude des services d'inspection et exige que des contrôles soient organisés. Il est inacceptable que « le manque d’inspecteurs pendant la période de Noël » soit utilisé comme excuse. Ce n’est qu’en agissant fermement que l’exploitation pourra être combattue et que le secteur deviendra plus équitable.
Dans le secteur des bus et des cars, pas moins d’1 heure sur 4 est prestée par des flexi-jobistes, qui sont souvent des chauffeurs pensionnés ou des travailleurs d’autres secteurs. Cela a un impact significatif : le nombre de chauffeurs fixes diminue, tandis que la sécurité sociale perd chaque année 10 % de revenus en raison des cotisations peu élevées des flexi-jobistes.
Tom Peeters (UBT-FGTB) : « L’avancée rapide des flexi-jobs crée l'impression que plus d’emplois sont créés, mais, en réalité, il y a juste moins de nouveaux chauffeurs ».
La sécurité sociale, déjà sous pression en raison de mesures d’austérité, risque ainsi d’être encore plus affaiblie. C’est pourquoi l’UBT-FGTB plaide pour un renforcement des emplois réguliers et non des flexi-jobs.
Frank Moreels, président de l’UBT-FGTB : «Dans le contexte actuel de crise budgétaire que connait notre pays, il est irresponsable d'introduire les flexi-jobs dans tous les secteurs. Il faudrait même faire l’inverse: miser sur l’emploi régulier, car c’est bien cette piste qui permet de générer des revenus supplémentaires et de créer de l’emploi.»
À la mi-janvier, l’UBT a apporté de bonnes nouvelles au syndicat roumain SLT : grâce à nos efforts, 4700 € d’arriérés de salaire ont été récupérés pour l’un de ses membres.
Par le biais de la Fédération européenne des travailleurs du transport (ETF), le SLT a sollicité l’UBT en 2023 pour venir en aide à un chauffeur roumain. Celui-ci avait travaillé en Belgique pour une entreprise aujourd’hui en faillite et attendait encore son salaire. Bien qu'il ait entre-temps travaillé en Italie, l’UBT est parvenue à recueillir et à remettre en ordre les documents nécessaires pour le Fonds de fermeture d’entreprises, malgré la distance et la barrière de la langue.
Ce dossier montre à quel point la collaboration entre les syndicats européens est cruciale. La mobilité des travailleurs au sein de l’UE, surtout parmi les chauffeurs de poids lourds, comporte son lot de défis. En collaborant à travers les frontières, les syndicats peuvent veiller à ce que les droits des travailleurs soient respectés où qu'ils se trouvent. La réussite de ce dossier démontre que l’UBT ne s’engage pas uniquement sur papier, mais obtient également des résultats sur le terrain.
La solidarité européenne paie et nos membres en récoltent les fruits.
Bonne nouvelle pour les travailleurs des secteurs du déménagement, du transport de marchandises & logistique et de la manutention au sol dans les aéroports.
À partir du 1er janvier 2025, votre salaire augmentera grâce à l’indexation automatique ! Grâce à ce système, les salaires dans notre pays sont automatiquement adaptés à l’inflation.
Dès janvier 2025, l’UBT-Port facilitera la prise de contact grâce à un nouveau service itinérant. Le bureau du Paardenmarkt à Anvers restera ouvert, mais le mobil-home rouge de l’UBT sera également disponible pendant une période d’essai de 6 mois.
Pourquoi ce service supplémentaire ?
Nous voulons être plus accessibles et mieux accompagner nos membres, même à différents endroits. En nous déplaçant, nous nous rapprochons de vous et pouvons ainsi vous offrir des conseils et un soutien administratif plus facilement et plus rapidement.
À quoi pouvez-vous vous attendre ?
Les délégués permanents et les collaborateurs du secrétariat ou du service de sécurité d’existence (chômage) se tiennent prêts pour répondre à vos questions et vous soutenir dans vos démarches administratives.
Grâce à ce service itinérant, vous pourrez vous adresser plus facilement à l’UBT-Port pour obtenir de l’aide ou des conseils.
OÙ ET QUAND ?
📍Station-service Restaurant De Club, Kaai / Quai 1227 - Antwerpen
⏰Chaque 1er et 3e lundi du mois, de 10h00 à 14h30
N’hésitez pas à venir nous voir à ces dates :
3 & 17 février / 3 & 17 mars / 7 &t 28 avril / 5 & 19 mai / 2 & 16 juin
Grâce à des efforts communs, 20.292 € ont été récoltés pour l’événement « De Warmste Week ». Sous le thème « S’enflammer ensemble contre l’isolement », l’aile jeunesse de l’UBT Port a mis sur pied deux initiatives spéciales qui ont non seulement permis de récolter des fonds, mais qui ont également rassemblé du monde dans une atmosphère chaleureuse et solidaire.
À Anvers, les jeunes ont organisé un marché de Noël convivial. Toute la journée, collègues, amis et familles se sont réunis pour profiter de stands proposant de délicieuses spécialités. L'événement était placé sous le signe de la rencontre et de la solidarité. À Zeebruges, les jeunes ont uni leurs forces pour une randonnée de plus de 80 km le long de la côte. L'initiative a rassemblé des randonneurs, des supporters et des sponsors dans un sentiment partagé d’engagement.
Les deux actions montrent à quel point l’aile jeunesse de l’UBT Port contribue, avec créativité et engagement, à bien plus que des objectifs liés au travail. Ces initiatives ont non seulement permis de récolter des fonds pour « De Warmste Week », mais ont également fait passer un signal fort contre l’isolement.
Les efforts communs de toutes les personnes impliquées, qu'il s’agisse de bénévoles, de participants, de sponsors ou de visiteurs, ont rendu tout cela possible. Le résultat final va au-delà du montant récolté : il montre qu'une communauté comme celle du port ne travaille pas seulement dur, mais sait se montrer solidaire lorsqu'il le faut.
Grâce aux actions de l’UBT Port, l’objectif de « De Warmste Week » est rempli : combattre l’isolement petit à petit. Car comme cet événement annuel pour la solidarité nous le rappelle, ensemble, nous pouvons réellement faire une différence.
L’UBT Secteurs maritimes vous invite chaleureusement à une soirée conviviale sous le signe de la musique, de la bonne humeur et de la solidarité dans la salle des fêtes de l’UBT-FGTB au Paardenmarkt 66, à Anvers.
Passez une soirée inoubliable et soutenez la bonne cause pour la modique somme de 23 € !
À quoi pouvez-vous vous attendre ?
Et ce n’est pas tout ! Vous profiterez de délicieux mets et de boissons à des prix très démocratiques, d'une grande tombola avec de superbes lots et, surtout, d’une soirée empreinte d’ambiance et de convivialité.
La totalité des bénéfices de cette soirée sera reversée au centre de repos et de soins De Mick, une organisation qui s’engage en faveur des personnes porteuses d'un handicap. Ensemble, faisons la différence et vivons une soirée placée sous le signe du plaisir et de la solidarité !
Comment réserver vos tickets ?
Téléphonez-nous au 03 217 10 00 (jours ouvrables entre 8h30 et 16h30), envoyez un e-mail à l’adresse vriendenkring@demick.be ou virez 23 € par ticket sur le compte BE78220040842086 avec la mention Schippersbal 2025 + votre nom.
Venez profiter d'une soirée festive et tenter de gagner de fantastiques cadeaux tout en soutenant la bonne cause. On vous attend !
COMMENT RÉSERVER VOS TICKETS ?
Téléphonez-nous au 03 217 10 00 (jours ouvrables entre 8h30 et 16h30), envoyez un e-mail à l’adresse vriendenkring@demick.be ou virez 23 € par ticket sur le compte BE78220040842086 avec la mention Schippersbal 2025 + votre nom.
Il est temps d’établir de nouvelles règles du jeu de la rupture sociale
Dans son édito, Frank Moreels dénonce le « CEO Jackpot Day » du 8 janvier : à cette date, certains CEO ont déjà gagné autant qu'un travailleur ordinaire en une année entière. Ces inégalités extrêmes érodent non seulement le pouvoir d’achat des travailleurs, mais mettent également les petits entrepreneurs de plus en plus sous pression. La course vers le bas ne touche pas seulement les travailleurs, elle met également à mal les conditions de concurrence équitable.
Cette constatation rejoint le plaidoyer de John Crombez, membre de Vooruit, qui met en garde contre les conséquences d'une économie de marché débridée : « Les petits entrepreneurs sont écartés par la concurrence jusqu'à ce que tout lien social disparaisse et que l'on ne puisse plus s'adresser qu'aux cabinets d'avocats onéreux des géants qui subsistent. »
Dans le livre « Le monde est à nous », John Crombez explique comment les inégalités et la casse sociale ont provoqué de profondes crises sociétales, comme celle des années 30. Les leçons de jadis restent, selon lui, pertinentes : une sécurité sociale forte, des coûts salariaux justes et des règles qui protègent tant les travailleurs que les entrepreneurs sont essentiels à une économie stable.
La question posée par John Crombez est claire : quand allons-nous tirer un trait sur l’impunité des actionnaires et redécouvrir l'importance de la redistribution et de la collaboration ? En effet, le système actuel semble dérailler de plus en plus.